Qui dit Halloween, dit forcément personnages d’horreurs et c’est clairement le but aujourd’hui de cette fête, à savoir d’être le plus effrayant possible. Qui dit frayeur, dit donc des personnages tous plus gore et glauques que les autres dont beaucoup seront tirés des films hollywoodiens anticléricaux.
Il n’est pas rare de voir des femmes se déguiser en nonnes possédées ou des hommes en un tueur de sang-froid qui ne vit que pour le sang. Cela en quelque sorte permet bien entendu de banaliser le mal, les démons, les mauvaises choses de ce monde. Pourquoi les gens acceptent-ils de se prosterner dans des déguisements qui inspirent le moche, le laid, l’horreur ?
À contrario, quand nous leur demandons de faire le bien, comme le Seigneur le veut, ils se braquent et bottent en touche avec pour argument que cela sont des foutaises issues d’un livre et inventé par les hommes. Qui a inventé Halloween alors ? Ce sont des hommes, et elle est assez différente du folklore de nos ancêtres ou encore de la fête du Samaïn.
Cela pour une bonne raison, c’est que cette fête est introduite dans le monde moderne par des protestants américains, canadiens et anglais, après que cette tradition eu été exporté par les écossais, irlandais, anglais. Les protestants ayant en horreur le catholicisme et les véritables saints de Dieu, singeront la veille de la Toussaint par une journée glorifiant la nature de Satan et le mal.
Les enfants sont donc conviés à se déguiser dans des costumes immondes à la quête des bonbons. Le diable, en échange d’un peu de plaisir, en l’occurrence des sucreries, les fait se balader dans des costumes le représentant sous différentes images. Et après ça, on va nous dire « mais pourquoi il y a des guerres, des famines, du mal dans ce monde ? »
Faire le bien commence déjà par là, c’est-à-dire à rejeter le mal, peu importe qu’il ait l’air de quelque chose d’anodin ou non. Déguisez plutôt vos enfants, qui sont purs et insouciants en des petits anges de lumières, en des saints, en des prêtres aimant le Seigneur.
Ce qui nous conduit à l’incitation à banaliser les pratiques occultes telles que le spiritisme, la dévotion à des faux dieux, à des démons. En plus de glorifier le mal, de rigoler de celui-ci jusqu’à en faire une fête à son honneur, Halloween est le moment propice pour l’occultisme. L’occultisme, ce sont les sciences occultes, l’ésotérisme.
Cette pratique consiste à contacter les morts par le biais de Oui-Ja, de l’écriture automatique ou encore par la transe méditative. Et là, c’est un énorme danger qui attend l’homme dans ses chemins là. Car ça ne concerne plus une simple fête, ni un déguisement, mais l’homme engage clairement son âme et il a des risques de terminer en enfer pour cela.
Les démons veillent à faire en sorte que l’homme se perde, il n’hésitera donc pas à les inciter durant cette journée à commettre ce genre de pratique dans le but de s’agripper plus facilement à elle grâce aux portes qu’elles auront ouverte. L’homme en faisant ça de lui-même, donc en usant de son libre arbitre, expulse son ange gardien des tours gardiennes de son âme et laisse la porte du donjon ouverte, les démons s’y introduirons sans aucune difficulté et cela peut amener à la possession. En effet, l’homme peut entrer en relation avec les anges et les démons, car tous deux sont des êtres intelligents et libres.
Dans ces conditions, tant l’homme que les anges et les démons peuvent faire usage de leur liberté et s’unir pour atteindre une fin commune. Mais pour cela, il faut qu’il y ait un point de contact entre eux, c’est-à-dire qu’ils aient des dispositions analogues. Lorsque des relations s’établissent entre des êtres de nature différente, il est évident que l’être de nature supérieure impose ses dispositions à l’inférieur : c’est la loi du plus fort.
Les exorcistes ont d’ailleurs mis en garde contre le fait que les jeunes apprennent aussi les arts divinatoires, divers rites et pactes par le biais d’Internet, cette fête les incitent donc à chercher davantage de renseignement à ce sujet étant donné qu’en ce jour, les pires histoires d’horreur, de fantôme de démon sont banalisées. Sans oublier tous les esclaves des démons qui en font leur travail, car le démon a aujourd’hui de très grands pouvoirs. Il peut même guérir… Ce qu’on lui demande, il le donne : succès, argent, plaisir.
La vie la plus dissolue, donc, avec tout ce qu’elle comporte de jouissances illicites, tout ! Ces envoûteurs, liés au pouvoir diabolique, ont eux aussi des pouvoirs ; ils s’en servent pour se lier aux gens et les entraîner vers Satan, celui-ci est en révolte contre Dieu et a en horreur l’homme, il veut sa perte et qu’il ne rejoigne absolument pas le ciel. Halloween incite aussi l’homme a délaissé Dieu ainsi que les fêtes de l’Église notamment la Toussaint en lui faisant croire que les âmes peuvent se balader librement après la mort et qu’il n’y a donc ni enfer, ni paradis, ni tourment, ni souffrance après la mort.
Dans cette logique, cela pousse les hommes à cesser de prier pour leurs ancêtres ou leurs proches décédés. Cela ne les pousse pas non plus à se rendre à la messe en l’honneur de tous les saints du ciel et d’en recevoir des grâces pour les aider à combattre le mal de cette terre. Cette fête participe ainsi à faire progresser le satanisme dans le monde sur tous les points, ainsi qu’à faire progresser et à banaliser le mal, le mauvais, le moche, le laid plutôt que le beau, le sain, Dieu et ses œuvres.
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Pour finir, abordons rapidement aussi la question de la surconsommation, à l’heure des grands discours écologistes, cette fête nous pousse à consommer. Ce n’est pas tellement la fête en elle-même mais plutôt le fait qu’elle soit reprise par le capitalisme dans son intérêt et afin de faire des bénéfices sur cette célébration.
Récemment, le Pape appelait à être plus raisonnable sur nos consommations, à éviter d’acheter tout et n’importe quoi. En l’occurrence, cette fête, si nous la célébrons, nous fera très certainement dépenser tout un tas d’argent, que ce soit pour les bonbons, les déguisements, les décorations de maison pour son intérieur, extérieur ou encore le gros repas devant un film d’horreur pour l’occasion. Cette fête ne pousse donc pas l’homme à se limiter, à fêter ça modestement, tout l’univers de cette fête nous pousse forcément à la surconsommation.