La marche pour la vie et contre l’avortement aura lieu le dimanche 16 janvier 2022 à Paris (départ proche de la gare Montparnasse).
Contre quoi manifester ?
La proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement », portée par la députée Albane Gaillot (non inscrite, ex-LREM), a été réinscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale après le refus du Sénat de l’examiner. Elle comporte des dispositions accélérant gravement les atteintes à la vie humaine. Les mesures phares sont bien connues : l’extension du délai légal de l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesse, l’extension de la compétence des sages-femmes en matière d’IVG, la suppression du délai de 48h suivant l’entretien psycho-social. Les mesures de « suppression » (de la conscience) se succèdent aux « extensions », ce qui rend l’acte de plus en plus banal et permissif.
Un temps opposé à l’allongement du délai d’avortement, le président de la république Emmanuel Macron, a changé d’avis et s’en est finalement remis à la « sagesse des députés ». Mardi 30 novembre au soir, le texte a été adopté en seconde lecture par 79 voix contre 36 et 8 abstentions. Ils étaient 123 présents, sur 577 élus, pour voter le texte final. Mais si les députés ont voté en faveur de toutes les mesures – y compris l’extension du délai légal de l’IVG – ils ont cependant refusé de supprimer la clause de conscience spécifique permettant aux médecins de refuser de pratiquer un avortement.
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La Marche pour la vie était présente devant l’Assemblée nationale pour animer une conférence de presse unitaire avec les Associations Familiales Catholiques (AFC) et la Fondation Jérôme Lejeune pour dénoncer ce texte.
Le combat continue. Le seul espoir de ne pas aggraver l’atteinte à la vie des enfants in utero repose désormais entre les mains des sénateurs. La fin de la session parlementaire est fixée au 28 février 2022. Ils n’ont que trois mois pour inscrire le texte à l’ordre du jour du Sénat. Si le texte est inscrit pour discussion au Sénat, nul doute que le combat sera âpre.
Ce que contient la loi Gaillot
- L’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de douze à quatorze semaines,
- La suppression de la clause de conscience des professionnels de santé,
- L’allongement des délais légaux d’IVG à domicile de 5 à 7 semaines de grossesse,
- La pratique de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes jusqu’à 10 semaines de grossesse,
- La suppression du dernier délai de réflexion de 48 heures entre les deux consultations d’IVG pour les mineures.
Nos revendications
- Faire réaliser une étude sur l’IVG par les pouvoirs publics, pour mieux comprendre les causes et les conséquences de l’avortement, comme le souhaitent 88% des Français (sondage IFOP octobre 2020).
- Mettre en place une politique familiale pour combattre la précarité et accompagner tous les parents pour que l’IVG ne soit jamais un choix réalisé pour des raisons économiques.
- Proposer l’abrogation de la loi Gaillot, prévoyant notamment l’extension de la durée légale d’avortement à 14 semaines, si celle-ci était votée.
- Permettre le remboursement à 100% des actes liés à une maternité, alors qu’une prise en charge à 100% est déjà prévue pour une IVG.
- Rendre obligatoire, dès la sixième semaine de grossesse, une échographie qui permette d’entendre battre le cœur du fœtus.
- Rétablir un délai de réflexion de trois jours minima, avant toute IVG.
- Encourager l’accouchement sous X pour permettre aux jeunes femmes en difficulté de mener leur grossesse à terme et de permettre ainsi l’adoption.
- Défendre le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé et protéger la clause de conscience spécifique.
- Rejeter toute légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie
- Déployer un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles à tout Français qui en aurait besoin.
Nos actions contre la loi Gaillot
Pétition à signer
Plus de 22 000 signataires, rejoignez-les ici !
Manifeste des 343 jeunes femmes pro-vie
Un manifeste à lire en ligne ici
Une action unitaire devant l’Assemblée nationale
La Marche pour la Vie, la Fondation Jérôme Lejeune et la Confédération Nationale des AFC (CNAFC) ont tenu une conférence de presse devant l’Assemblée pour manifester leur opposition à la proposition de loi de Madame Albane Gaillot.
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