Récemment, le président de la République, Emmanuel Macron, est revenu à la charge, proposant de dépasser les limites et souhaitant inscrire ce prétendu « droit » dans notre Constitution pour le rendre irréversible.
Il déclare : « Fondé sur le travail des parlementaires et des associations, le projet de loi constitutionnelle sera envoyé au Conseil d’État cette semaine et présenté en Conseil des ministres d’ici la fin de l’année. En 2024, la liberté des femmes de recourir à l’IVG sera irréversible.«
Cette tendance se manifeste depuis quelque temps dans la société, résultant de lois controversées votées par la République, notamment la loi Veil autorisant l’interruption de grossesse dans certaines conditions. La société s’est engouffrée dans cette voie, réclamant toujours moins de contraintes et franchissant les limites fixées année après année.
Avant tout, parlons de la science. Le fœtus est-il un être humain ou non ? L’enfant à naître (zygote, embryon ou fœtus humain) est reconnu par la science comme un être humain à part entière, bien que son stade de développement diffère de celui d’un adolescent, d’un bébé ou d’un adulte. Le fœtus présente quatre caractéristiques importantes : il est vivant, humain, un organisme et il est distinct.
Distinct. Le fœtus a un ADN et un corps distincts de ceux de sa mère et de son père. Il développe ses propres bras, jambes, cerveau, système nerveux, cœur, etc.
Vivant. Le fœtus répond aux critères biologiques de la vie. Il grandit en reproduisant des cellules. Il transforme les nutriments en énergie grâce au métabolisme. Et il peut répondre à des stimuli.
Humain. Le fœtus a une signature génétique humaine. Il est la progéniture de parents humains, et les humains ne peuvent engendrer que d’autres humains.
Organisme. Le fœtus est un organisme (plutôt qu’un simple organe ou tissu) – un individu dont les parties fonctionnent ensemble pour le bien de l’ensemble. Guidée par un code génétique complet, il n’a besoin que d’un environnement et d’une nutrition appropriés pour se développer à travers les différentes étapes de la vie en tant que membre de notre espèce.
« Le développement humain commence à la fécondation, lorsqu’un spermatozoïde fusionne avec un ovocyte pour former une seule cellule, le zygote,» explique le manuel L’humain en développement : Embryologie à orientation clinique.
Le fœtus n’est pas un vulgaire tissu ou un simple organe, mais un individu à part entière, guidé par un code génétique complet, ayant besoin d’un environnement et d’une nutrition appropriés pour se développer à travers les étapes de sa vie, en tant que membre de l’espèce humaine, tout comme un bébé ou un vieillard.
L’argument selon lequel la femme serait maîtresse de son corps et aurait le droit d’avorter tombe à l’eau. Il ne s’agit pas d’une excroissance ou d’une tumeur, mais bien d’un être humain à part entière, et personne n’est en capacité d’autoriser ou d’approuver son meurtre.
Chacun a le droit de vivre, peu importe son stade de développement, son handicap, son origine ou sa race. L’apparence n’est pas déterminante ; tous appartiennent à l’espèce humaine et ont le droit de vivre sans être tués injustement, d’autant plus que la science confirme leur statut d’êtres humains à part entière.
Certains avancent que l’avortement est justifié dans des cas de viol, de non-désirabilité de l’enfant ou d’incapacité du couple à le prendre en charge. Ces arguments ne sont pas recevables. Il est nécessaire de s’interroger sur les raisons pour lesquelles le viol persiste dans notre société en toute impunité et sur les peines absurdes infligées aux violeurs. La société doit soutenir fermement les femmes victimes de viol pendant leur grossesse, que ce soit sur le plan financier, psychologique ou matériel, et les accompagner dans leur choix de garder l’enfant ou de le confier à l’adoption.
L’enfant aura ainsi la possibilité de vivre, et l’adoption ne signifie pas nécessairement un destin malheureux. L’argument lié à un éventuel handicap n’est pas valable. Il est impensable, par exemple, de penser à éliminer une personne handicapée après un accident, de même qu’il est inacceptable d’appliquer cette logique à un enfant à naître.
Seul le cas où la vie de la mère est en danger et qu’aucun autre moyen de la sauver n’est possible pourrait justifier un avortement, même si cela demeure toujours un mal. Certains, bien que de moins en moins nombreux, avancent l’idée que l’avortement contribue à lutter contre la surpopulation, malgré les préoccupations sur le taux de natalité en France.
En ce qui concerne le caractère exclusivement féminin de la question de l’avortement, il est important de reconnaître que l’homme, en tant qu’être humain, a le devoir de s’élever contre cette injustice, surtout lorsqu’il s’agit de sa propre descendance. Dire « chacun fait ce qu’il veut » n’est pas une réponse valide. Personne ne devrait rester neutre sur cette question cruciale touchant des millions d’enfants à naître innocents. Tuer n’est jamais un droit, et il incombe à l’homme de porter la voix de ceux qui ne peuvent s’exprimer.
L’avortement est la principale cause de décès dans le monde. Rien qu’en France, plus de 230 000 avortements se produisent, constituant une véritable hécatombe qui réclame justice aux pieds du trône de Notre-Seigneur.
Dans le catholicisme la question de l’avortement revêt une importance cruciale, inscrite profondément dans la doctrine de l’Église. Fondamentalement, la vie est considérée comme un don divin, sacrée et inviolable dès sa conception.
Dans l’enseignement catholique, chaque individu est le fruit d’un dessein divin, créé à l’image de Dieu. L’avortement est catégoriquement condamné, considéré comme un acte allant à l’encontre du commandement de protéger la vie et de ne pas tuer. La vie embryonnaire ou fœtale est considérée comme précieuse, et l’interruption de cette vie est perçue comme une transgression des principes fondamentaux de la foi catholique. Nous sommes ainsi appelés à défendre la vie depuis sa conception, s’inscrivant ainsi dans la protection et la promotion du don divin de la vie humaine.
Au-delà de tous ces arguments, il est essentiel de prendre en considération le traumatisme infligé aux femmes, comme l’illustre le témoignage poignant de Brigitte Blair. Brigitte a subi son premier avortement à l’âge de 14 ans, et l’infirmière l’a conseillée en ces termes : « Quoi que tu fasses, ne regarde pas ».
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Malgré cet avertissement, Brigitte a bravé l’instruction, confrontant ainsi la réalité d’une expérience qui la marquera à jamais. Elle se souvient avoir vu des bocaux de collecte remplis de sang et de petits morceaux de corps, un moment qui l’a poussée à étouffer ses émotions.
À partir de là, la vie de Brigitte a déraillé, plongeant dans la drogue, l’alcool et d’autres moyens d’évasion. Sa détresse s’est accentuée avec le décès de son seul frère d’un cancer du cerveau à cette époque.
Lors de son troisième avortement, elle a pris conscience que c’était un meurtre, éclatant en larmes sur la table d’opération. L’infirmière, témoignant de sa détresse, lui a demandé si elle voulait vraiment le faire, mais la procédure a été poursuivie sans égard pour son désarroi.
Ces témoignages poignants de femmes traumatisées et détruites par leur avortement sont rarement exposés par les partisans de cette pratique, mettant en lumière la réalité troublante que mettre fin à la vie d’un enfant n’est jamais un acte anodin et que cela laissera toujours une trace ancrée profondément dans le cœur, l’âme et l’esprit des femmes.
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