Lors de l’Angélus du dimanche 5 janvier 2025, le pape François a une fois de plus lancé un appel urgent à la paix, dénonçant les atrocités des guerres actuelles. Depuis la fenêtre du Palais apostolique, face à la foule réunie place Saint-Pierre, il a exhorté les nations en conflit à mettre fin aux attaques ciblant les civils.
« Plus jamais de frappes contre les civils ! Plus jamais de frappes contre les écoles ou les hôpitaux ! Plus jamais de frappes contre les lieux de travail ! » a déclaré le Saint-Père avec insistance.
Le pape a rappelé à tous que « la guerre est toujours une défaite, toujours ! » et a prié pour la paix dans des régions ravagées par les conflits, telles que l’Ukraine, la Palestine, Israël, le Liban, la Syrie, le Myanmar et le Soudan. Il a également interpellé la communauté internationale, l’invitant à agir fermement pour que le droit humanitaire soit respecté dans les zones de guerre.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui avait éclaté en 2014, s’est intensifié avec l’invasion russe du 24 février 2022. Aujourd’hui, ce drame a atteint son 1 046e jour. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 6,8 millions d’Ukrainiens ont été déplacés, cherchant refuge tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de leur pays. Pendant ce temps, les combats sur les lignes de front continuent, mêlant frappes de drones et accusations contre la Russie d’avoir mobilisé des forces nord-coréennes.
En Palestine, la situation demeure catastrophique, en particulier dans la bande de Gaza. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, la guerre en cours a fait plus de 45 000 morts et près de 109 000 blessés, la majorité étant des femmes et des enfants.
En moyenne, 100 personnes perdent la vie chaque jour, et 238 autres sont blessées. Un chiffre qui témoigne de l’ampleur de la tragédie.
La Syrie, après plus de 50 ans de règne de la famille Assad, a vu le régime chuter face à une offensive éclair du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). Bien que ce dernier ait promis de protéger les droits des minorités religieuses et ethniques, la stabilité reste un défi majeur.
À l’ouest du pays, des affrontements avec des loyalistes pro-Assad ont causé la mort de 14 soldats le 27 décembre dernier, illustrant les tensions toujours vives.
Le Myanmar, depuis le coup d’État militaire de février 2021, est plongé dans une violence continue. Le régime, cherchant à écraser toute opposition démocratique, a déjà causé la mort de plus de 5 350 civils et déplacé 3,3 millions de personnes. Ce conflit a également plongé plus de la moitié des habitants du pays dans la pauvreté.
Au Soudan, la lutte pour le pouvoir entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, qui a éclaté en avril 2023, a causé la mort de près de 15 000 personnes. Plus de 8,2 millions ont été contraintes de fuir leur foyer, aggravant encore une crise humanitaire déjà alarmante.
Que ce soit en Ukraine, en Palestine, en Syrie ou ailleurs, les civils continuent de payer le prix fort des ambitions et des conflits politiques. Le Saint-Père nous rappelle que la paix n’est pas une simple aspiration, mais une responsabilité.
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