Les cieux s’ouvrent sur l’Argentine, illuminant la nation sud-américaine d’une aura sacrée alors que le pape François annonce la canonisation de Mama Antula (Maríe Antoine de Saint José ) en 2024.
Une nouvelle qui résonne comme une symphonie céleste, reliant la première Sainte argentine à sa terre natale.
Née en 1730 à Santiago del Estero, Mama Antula, ou Maríe Antoine de Saint José, a laissé un héritage spirituel en fondant la Sainte Casa de Ejercicios Espirituales à Buenos Aires. Sa vie empreinte de dévotion a été couronnée par sa béatification en 2016, un premier pas vers la reconnaissance de sa sainteté.
L’annonce récente du Vatican, confirmant un miracle attribué à l’intercession de Mama Antula, marque un moment crucial. Une religieuse des Hijas del Divino Salvador aurait été miraculeusement guérie en 1900, scellant ainsi le destin de la fondatrice et mère spirituelle de cette congrégation.
Les cœurs des fidèles argentins battent à l’unisson, anticipant la cérémonie de canonisation qui illuminera la Plaza San Pedro au début de l’année 2024. Là, sous le regard bienveillant du pape François, Mama Antula deviendra la première sainte de l’Argentine.
Les racines de sa sainteté plongent dans la terre sacrée de Santiago del Estero, mais son essence spirituelle continue de fleurir à Buenos Aires, où elle repose en paix à l’église de Nuestra Señora de la Piedad. Sa vie, marquée par la dévotion et les actes d’amour, inspire une nation entière à suivre le chemin de la foi.
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À travers cette canonisation, l’Argentine s’inscrit dans l’histoire sacrée, reliant son destin spirituel à celui de Mama Antula. Que cette nouvelle ère de sainteté éclaire les âmes argentines et guide chacun sur le chemin de la foi et de la dévotion.
« Mama Antula » était une femme au style très particulier. Elle faisait le voyage en marchant pieds nus et en mendiant l’aumône. Malgré ses voyages à travers les montagnes, les déserts et les lieux qu’elle ne connaissait pas, elle n’a jamais eu d’accident.
À Catamarca, elle a souffert d’une maladie et a été abandonnée par le médecin. « Je me suis confiée au Sacré-Cœur et je me suis retrouvée guérie rapidement, sans aucun remède », dit-elle. Une fois, elle s’est cassé une côte, une autre fois, elle s’est luxé le pied, « mais j’ai été guérie encore et encore par une main invisible », a-t-elle répété.