Lors de sa visite à l’Expo universelle d’Osaka 2025, le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège, a porté un message clair, ferme, et profondément enraciné dans la foi : il est urgent de travailler à une paix qui ne s’appuie pas sur les armes, mais sur le dialogue, la coopération, et l’espérance. Cette intervention marquante s’inscrit dans la lignée de l’appel du Saint-Père, Léon XIV, lancé dès le jour de son élection : rebâtir des ponts au milieu des ruines, et relancer un vrai dialogue entre les peuples.
Au cœur de ce déplacement diplomatique, le cardinal Parolin a mis en lumière une convergence précieuse entre l’Église et le peuple japonais : un rejet commun de la course à l’armement et une volonté déterminée d’œuvrer pour la stabilité mondiale. Il n’a pas manqué de rappeler le traumatisme historique des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, soulignant que ce drame, encore vif dans la mémoire japonaise, est une leçon pour toute l’humanité. À l’heure où les tensions géopolitiques se multiplient, le Japon, malgré ses blessures, reste une sentinelle de la paix, et l’Église salue cet engagement.
Le cardinal a salué l’effort constant du Japon contre la prolifération des armes, une préoccupation essentielle que le Saint-Siège partage pleinement. Il ne s’agit pas d’un discours politique, mais d’une exigence morale : quand l’homme fabrique des armes au lieu de construire des hôpitaux ou d’ouvrir des écoles, c’est l’humanité elle-même qu’il blesse.
L’Église catholique n’est pas étrangère à la terre japonaise. Elle y a semé l’Évangile depuis des siècles, parfois dans les larmes, souvent dans le sang. Le cardinal Parolin a évoqué cette longue histoire spirituelle et diplomatique qui unit Rome et le Japon. En 1555 déjà, Bernard de Kagoshima rencontrait le Pape Paul IV. Plus tard, la fameuse ambassade Tensho puis l’ambassade Keicho furent les signes éclatants d’une ouverture mutuelle, malgré les persécutions. Ces événements seront bientôt commémorés : 470 ans pour la première audience d’un catholique japonais, 440 ans pour la délégation Tensho, et 410 ans pour la venue de l’ambassade Keicho. Ces jalons, loin d’être anecdotiques, témoignent d’une amitié fidèle entre l’Église et un pays à la culture profondément noble.
Le thème du pavillon du Saint-Siège à l’Expo 2025, « la beauté apporte l’espérance », n’a rien d’esthétique au sens superficiel. Il s’agit d’une vision profondément chrétienne : la beauté véritable est celle du Christ, crucifié et ressuscité, qui touche l’âme et fait naître une espérance solide. L’Église ne propose pas des utopies vides, mais une beauté incarnée dans les œuvres : œuvres de miséricorde, projets éducatifs, entraide fraternelle… Voilà ce que le cardinal Parolin a souligné devant les participants : c’est dans l’action concrète et la charité vécue que la beauté chrétienne se manifeste.
Il a ainsi invité chacun à reconnaître cette beauté dans les communautés humaines, dans la solidarité, dans ces petites initiatives souvent silencieuses mais qui changent vraiment les choses. Ces graines d’espérance plantées dans le cœur des sociétés modernes peuvent, par la grâce, redonner lumière à bien des ténèbres.
Le message central de cette journée, c’est l’espérance. Non pas une naïveté, mais une vertu théologale, fondée sur la promesse du Seigneur. Le cardinal l’a redit avec force : face à un avenir chargé d’inquiétudes – conflits armés, menaces nucléaires, crises sociales – ce n’est pas la peur qui doit gouverner, mais l’espérance. C’est elle qui pousse à l’action, c’est elle qui donne la force de continuer, de dialoguer, d’aimer, même au milieu de la tempête.
Et si le Japon a entendu cet appel avec un cœur ouvert, alors il faut prier pour que d’autres peuples suivent ce chemin. Car comme l’a dit le cardinal Parolin en clôturant son discours : « C’est uniquement par l’espérance, fondée en Dieu, que nous pourrons vraiment désarmer ce monde. »
« Paix désarmée et désarmante, humble et persévérante » – Pape Léon XIV
💡🤖 Pour garantir des articles d'actualité à jour, précis et bien sourcés, l'intelligence artificielle est utilisée comme outil d'assistance. Elle contribue à la réécriture, à la vérification des faits et à l'optimisation du contenu.













