Dans un monde où les valeurs éternelles de l’Église Catholique sont sans cesse remises en question par des voix modernistes, il est consternant de voir un homme politique, en l’occurrence le vice-président du Parlement européen, Esteban Gonzalez Pons, se permettre de dicter à l’Église ce qu’elle doit faire. Son récent appel à l’ordination des femmes comme évêques, inspiré par son admiration pour une religieuse anglicane américaine, révèle non seulement une profonde méconnaissance de la doctrine catholique, mais aussi une arrogance déplacée à l’égard de l’autorité divine de l’Église.
Une méconnaissance flagrante de la doctrine catholique
M. Gonzalez Pons, après avoir fait l’éloge de l’évêque anglicane Mariann Budde pour son affrontement verbal avec Donald Trump, a osé suggérer que l’Église Catholique devrait suivre l’exemple de l’anglicanisme en ordonnant des femmes à la prêtrise et à l’épiscopat. Cette proposition, en plus d’être contraire à la Tradition bimillénaire de l’Église, témoigne d’une ignorance crasse de la nature sacramentelle du sacerdoce.
L’Église Catholique, fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même, a toujours enseigné que le sacerdoce est réservé aux hommes, en conformité avec l’exemple du Christ, qui a choisi douze apôtres masculins. Ce n’est pas une question de discrimination ou d’inégalité, mais une question de fidélité à la volonté divine. Comme l’a rappelé saint Jean-Paul II dans Ordinatio Sacerdotalis :
« L’Église n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes. »
Cette position n’est pas une simple tradition humaine, mais une vérité de foi, fondée sur la Sainte Écriture et la Tradition apostolique.
Une ingérence politique inacceptable
Il est particulièrement troublant de voir un homme politique, dont le rôle devrait se limiter à la gestion des affaires temporelles, se mêler des affaires spirituelles de l’Église. M. Gonzalez Pons, en appelant à une réforme aussi radicale, franchit une ligne rouge. L’Église n’est pas une institution démocratique soumise aux caprices de l’opinion publique ou aux pressions politiques. Elle est le Corps Mystique du Christ, guidée par l’Esprit Saint, et son autorité vient de Dieu, non des hommes.
En louant l’évêque anglicane Mariann Budde pour son « courage » face à Donald Trump, M. Gonzalez Pons révèle également une vision réductrice et politisée de la mission de l’Église. L’Église n’est pas un forum politique, et ses ministres ne sont pas appelés à « dire la vérité au visage de Washington », mais à prêcher l’Évangile et à conduire les âmes au salut. La mission de l’Église est spirituelle, avant d’être sociale ou politique.
Un danger pour les valeurs chrétiennes
Enfin, les propos de M. Gonzalez Pons reflètent une tendance inquiétante à instrumentaliser l’Église pour promouvoir des agendas modernistes. En suggérant que l’ordination des femmes serait une réponse aux « crises démocratiques », il réduit la mission de l’Église à un simple outil de réforme sociale. Cette vision utilitariste de l’Église est non seulement erronée, mais aussi dangereuse. Elle détourne l’Église de sa mission première, qui est de sauver les âmes, et la transforme en une simple ONG humanitaire.
Il est également troublant de voir M. Gonzalez Pons glorifier une religieuse qui appartient à une communauté anglicane qui s’est éloignée de la vérité catholique depuis des siècles. L’anglicanisme, en ordonnant des femmes et en adoptant des positions contraires à la morale chrétienne, a montré à maintes reprises son éloignement de la Tradition apostolique. Ce n’est pas un modèle à suivre, mais un avertissement des conséquences de l’abandon de la foi véritable.
En tant que catholiques, nous devons rejeter fermement les propositions de M. Gonzalez Pons et rappeler que l’Église n’a pas besoin de réformes modernistes pour être pertinente. Elle a besoin de fidélité à la doctrine du Christ, transmise par les apôtres et préservée par les papes et les conciles. Les femmes ont une place essentielle dans l’Église, mais cette place n’est pas au sein du sacerdoce ministériel. Leur rôle, comme celui de la Vierge Marie, est d’une importance capitale, mais il s’exprime dans d’autres formes de service et de sainteté.
Plutôt que de céder aux pressions du monde, l’Église doit continuer à être un phare de vérité dans un monde plongé dans les ténèbres du relativisme. Et plutôt que de critiquer l’Église, les hommes politiques devraient s’humilier et chercher à comprendre la sagesse divine qui guide ses enseignements. Comme le disait saint Pie X en substance : « La vérité ne change pas, et l’Église ne peut pas changer. » et « Evoluer et changer, non seulement le dogme le peut, il le doit: c’est ce que les modernistes affirment hautement et qui d’ailleurs découle manifestement de leurs principes. »
Que la Sainte Vierge Marie, Reine de l’Église, protège l’Église Catholique de toutes les attaques extérieures et intérieures, et qu’elle guide les fidèles à rester fermes dans la foi, malgré les tempêtes du monde moderne.
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