L’Évêché de Cajamarca a publié un communiqué officiel pour répondre à une plainte déposée par Reyna Consuelo Solís Rivera, ancienne bibliothécaire du Ministère de la Culture, se déclarant membre du collectif LGTBIQ+. Cette plainte, acceptée le 12 décembre 2024 par le Parquet spécialisé dans les droits humains de Cajamarca, accuse des représentants de l’Évêché et de l’organisation Vida Humana Internacional de discrimination lors d’une conférence intitulée « L’Éducation Sexuelle Intégrale et ses conséquences », tenue le 26 août 2024 dans le cadre de la Foire du Livre de Cajamarca par le Père Javier Hoyos Huaman, responsable du Comité de la vie et de la famille du diocèse de Cajamarca, qui commentera plus tard l’affaire dans un média catholique en stipulant que :
« Dieu nous tiendra responsables de toutes les vies que nous permettons d’être assassinées dans le monde » soulignant que « le stérilet ou la pilule du lendemain sont des moyens qui provoquent l’avortement ».
Dans sa déclaration, l’Évêché dénonce une « attaque frontale contre la liberté d’expression » de l’Église catholique, soulignant que cette plainte cherche à réduire au silence la défense des principes « sacrés » que sont la dignité humaine, la sainteté de la vie, la famille et la foi. « Ces valeurs, ancrées dans l’identité historique et morale de notre peuple, sont protégées par la Constitution péruvienne », rappelle-t-il, citant l’article 50 qui reconnaît le rôle central de l’Église dans la formation culturelle et éthique du Pérou.
Un contexte tendu
Dès l’annonce de la conférence, des groupes féministes et LGTBIQ+ locaux et nationaux avaient qualifié l’événement de « propagande antidroits » et de « désinformation », lançant des campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux. Le jour même, des membres de ces collectifs ont perturbé la conférence par des cris, des insultes et des interruptions répétées, obligeant les services de sécurité à intervenir pour éviter l’escalade.
L’Évêché salue la fermeté des organisateurs de la Foire du Livre, qui ont refusé de céder aux pressions visant à annuler l’événement. « Retirer cette conférence aurait été un acte de censure intolérable », affirme le communiqué, insistant sur le droit de l’Église à partager son enseignement dans l’espace public.
Appel à la paix et au respect mutuel
Sans nommer directement les plaignants, l’Évêché appelle à la « tolérance » et au « respect des divergences d’opinions » dans un esprit de paix. « Dans un monde marqué par les divisions, c’est la charité chrétienne et le dialogue raisonné qui doivent guider nos échanges », conclut le texte, invoquant la bénédiction du Seigneur Jésus-Christ pour apaiser les tensions.
Cette affaire relance le débat sur les limites de la liberté d’expression au Pérou, où l’Église catholique reste un pilier incontournable de la société, mais où les revendications progressistes gagnent en visibilité grâce notamment à des financements obscurs venant de milliardaires souhaitant la promotion des vices pour remplacer la morale chrétienne, comme nous pouvons l’observer en occident actuellement.
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