La police de l’État du Kerala, dans le sud de l’Inde, a ouvert une enquête contre l’évêque Joseph Kallarangatt de Pala dans le cadre de ses remarques controversées sur le « djihad amoureux, djihad narcotique ».
La police a enregistré un cas le 1er novembre après qu’un tribunal d’instance local a ordonné une enquête sur l’évêque, membre de l’église syro-malabar de rite oriental, en réponse à une plainte d’une organisation d’imams musulmans.
Le prélat a été accusé d’avoir encouragé la discorde, l’inimitié ou les sentiments de haine entre différents groupes pour des motifs de religion et de race et de références préjudiciables en vertu d’articles du Code pénal indien conformément à l’ordonnance du tribunal, a déclaré un haut responsable de la police.
Abdul Aziz Maulavi, président du district de Kottayam du All India Imams Council dans sa requête devant le tribunal d’instance, avait demandé des poursuites contre le prélat pour ses remarques lors de son homélie à l’église de Kuravilangad le 8 septembre lors de la célébration de la nativité de Mère Marie.
Le pétitionnaire a déclaré qu’il avait approché la police pour demander une action contre l’évêque, mais en vain et qu’il a donc été contraint de se déplacer au tribunal.
Comme cela a été largement rapporté, l’évêque Kallarangatt avait déclaré que les terroristes musulmans voulaient « promouvoir leur religion » et voir « la fin des non-musulmans » pour lesquels ils utilisaient « le djihad d’amour et le djihad narcotique« .
Les remarques ont provoqué un tollé général et une querelle sur les réseaux sociaux entre chrétiens et musulmans, ces derniers exigeant des excuses de l’évêque.
« Ils ont réalisé que dans une nation comme l’Inde, prendre les armes et en détruire d’autres n’est pas facile et donc, ils utilisent d’autres moyens« , a-t-il ajouté, exhortant les catholiques à être conscients de ces éléments qui pourraient détruire leur vie et leurs familles.
L’évêque a également demandé aux familles catholiques de protéger leurs filles du djihad amoureux, un terme utilisé pour accuser les jeunes hommes musulmans de feindre l’amour pour se marier et convertir des femmes non musulmanes. Le jihad des stupéfiants cible les jeunes non-musulmans et vise à détruire leur vie avec de la drogue, a-t-il ajouté.
Ces remarques ont provoqué un tollé général et une dispute sur les réseaux sociaux entre chrétiens et musulmans, ces derniers exigeant des excuses de l’évêque.
L’évêque Kallarangatt dans sa clarification a affirmé que ses remarques n’étaient pas contre la communauté musulmane, mais contre ceux impliqués dans des activités néfastes telles que le terrorisme et a refusé de présenter des excuses.
Prions pour notre Évêque Indien.
Source : UCANEWS