Dans un événement profondément choquant pour la communauté chrétienne, des soldats israéliens, appartenant à la brigade Golani, ont été filmés en train de profaner l’église orthodoxe grecque de Deir Mimas, située dans le sud du Liban. Cette profanation s’accompagne d’un acte d’irrespect inqualifiable envers les figures sacrées de la foi chrétienne.
Selon plusieurs témoignages et vidéos qui circulent en ligne, ces soldats qui ne reconnaitraient pas le « judéo-christianisme » prôné par les droitards français ou par les sionnistes des plateaux de télévision français, auraient transformé un lieu saint en théâtre de moqueries blasphématoires. Ils se seraient moqués de la Vierge Marie, mère de Notre-Seigneur, et de Jésus. Pire encore, un simulacre de mariage homosexuel aurait été organisé à l’intérieur de l’église, transformant un espace sacré en objet de dérision.
Ces actions scandaleuses soulèvent une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Non seulement parmi les fidèles du Liban, mais aussi dans le monde chrétien entier, qui voit en cet acte une attaque directe contre sa foi et ses lieux de culte. La profanation d’une église va bien au-delà d’un simple acte de vandalisme : elle constitue une blessure profonde pour la communauté chrétienne locale, qui trouve dans ses lieux de culte un refuge spirituel, surtout en temps de guerre.
Le Liban, terre d’accueil pour de nombreuses confessions chrétiennes, a souvent été le théâtre de tensions religieuses. Cet incident, au-delà de ses implications politiques, vient raviver des craintes sur le respect des minorités religieuses dans une région déjà marquée par des conflits. Cette profanation s’inscrit dans un contexte plus large de violences et de profanations contre les chrétiens au Moyen-Orient. Ces dernières années, plusieurs églises ont été ciblées, incendiées ou détruites par divers groupes armés dans la région. La situation spécifique au sud du Liban, marquée par une forte présence militaire et des tensions frontalières avec Israël.
Il est essentiel de porter cette affaire à la connaissance des autorités internationales afin de demander que justice soit rendue. Défendre nos églises et notre foi est une responsabilité qui incombe à tous les chrétiens. Cet acte de profanation, aussi révoltant soit-il, ne doit pas nous faire oublier que le Christ nous appelle à répondre au mal par le bien. En priant et en dénonçant ces injustices avec fermeté, nous témoignons de notre fidélité à la foi chrétienne et à l’Église.