La dictature de Daniel Ortega et Rosario Murillo continue son offensive contre l’Église catholique au Nicaragua. Récemment, un nouvel acte de persécution s’est produit avec l’expulsion brutale des moniales clarisses, contraintes de quitter leurs couvents avec pour seul bagage ce qu’elles pouvaient porter. Cette mesure s’inscrit dans un contexte plus large de harcèlement contre les institutions ecclésiastiques du pays.
L’expulsion des moniales clarisses : un nouvel outrage
Les religieuses de cette congrégation contemplative ont reçu l’ordre de quitter immédiatement leur monastère, suite à la décision arbitraire du régime d’annuler leur personnalité juridique, initialement reconnue en 2004. La chercheuse Martha Patricia Molina a souligné que ces sœurs n’ont pas quitté le pays par choix, mais sous la contrainte, illustrant une fois de plus la répression dirigée contre la foi catholique au Nicaragua.
La dictature sandiniste a notifié aux religieuses clarisses qu’elles devaient abandonner leurs propriétés. Elles n’ont été autorisées qu’à emporter quelques affaires, seulement ce qu’elles pouvaient porter à la main. La majorité des religieuses sont nicaraguayennes. Leur sort demeure inconnu. La personnalité juridique de leur congrégation, accordée par l’Assemblée nationale en février 2004, a été arbitrairement annulée le 19 mai 2023. Prions pour l’Église catholique du Nicaragua, qui traverse une persécution toujours plus intense en cette longue nuit. P.-S. : Ce n’est pas par manque de mission que leurs biens ont été confisqués. Aucun religieux ou religieuse ne quitte sa mission au #Nicaragua de son propre gré, mais à cause de la persécution religieuse. #IglesiaPerseguidaNi
Pillage de la curie de Matagalpa
Parallèlement à cette expulsion, la police et les autorités locales ont vidé la curie archiépiscopale de Matagalpa, occupée par le régime depuis août 2022. Cet endroit avait été le centre d’activité de Mgr Rolando Alvarez, emprisonné avec des prêtres et des séminaristes avant d’être exilé à Rome. Ce saccage s’ajoute à une longue liste de confiscations de biens ecclésiastiques orchestrées par la dictature.
Une stratégie de répression systématique
Depuis 2018, le gouvernement sandiniste a multiplié les attaques contre l’Église catholique :
- Expulsion de congrégations, notamment les Missionnaires de la Charité en 2022.
- Fermeture et confiscation d’établissements catholiques, dont l’Université Centraméricaine (UCA).
- Arrestation et exil de plus de 80 prêtres.
- Suppression des médias catholiques, comme Radio Catholique du Nicaragua.
- Confiscation de lieux de culte et de formation sacerdotale, à l’instar du Séminaire National Notre-Dame de Fátima.
Un combat contre la foi catholique
L’Église est considérée par le régime comme une menace, accusée d’être un ennemi politique. Toutefois, de nombreuses voix, y compris à l’échelle internationale, dénoncent ces violations flagrantes de la liberté religieuse.
Le Vatican, bien que manifestant son inquiétude face à ces persécutions, reste prudent dans ses prises de position. Pendant ce temps, les fidèles nicaraguayens subissent un climat de terreur, où les voix de l’Église sont réduites au silence.
Martha Patricia Molina insiste sur le fait que le Nicaragua traverse l’une des pires périodes de répression religieuse de son histoire. Face à cette situation, elle appelle à la prière et à la solidarité avec l’Église persécutée.
Grâce aux informations du Centroamerica360 et de Martha Patricia Molina.
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