Le père Raffaele Grimaldi, inspecteur général des aumôniers des prisons en Italie, revient sur son expérience de 23 années passées au service des détenus dans la prison de Secondigliano à Naples. Désormais en charge de la coordination des 230 aumôniers qui accompagnent environ 62 000 détenus en Italie, il témoigne de la richesse spirituelle de ce ministère.
« Mon passage à Secondigliano m’a profondément marqué, autant humainement que spirituellement. Être aumônier, c’est là que j’ai vraiment appris à être prêtre », confie-t-il. Il rappelle que parmi les prisonniers, il y avait non seulement des détenus ordinaires mais aussi des criminels de haut vol. Pourtant, pour lui, il ne s’agissait pas de s’arrêter aux fautes commises, mais de voir avant tout l’homme derrière les erreurs.
« L’Église ne doit jamais enfermer un homme dans son passé. Notre mission, c’est d’être un signe d’espérance pour tous, quelles que soient les fautes commises. »
Une culture de la miséricorde à promouvoir
L’appel du Saint-Père en faveur de la clémence à l’égard des prisonniers, notamment par des grâces spéciales à l’occasion du Jubilé, s’inscrit dans une perspective évangélique. Il rappelle que justice et miséricorde ne doivent jamais être opposées, car une justice sans miséricorde peut vite se transformer en vengeance.
L’exemple de Rebibbia, désormais symbole des prisons du monde entier, montre la volonté du Pape d’attirer le regard de l’Église et de la société sur la condition des détenus. Dès le début de son pontificat, il a manifesté une proximité concrète envers eux, notamment par le rite du lavement des pieds le Jeudi Saint. Son engagement constant est un appel à la conversion des cœurs.
Une réinsertion souvent entravée
Toutefois, le père Grimaldi met en garde :
« Ouvrir la porte de la prison ne suffit pas. Encore faut-il que la société accepte ceux qui en sortent. Trop souvent, ces hommes et ces femmes se heurtent au rejet et aux préjugés. » Il insiste sur l’importance d’une sensibilisation générale pour promouvoir une culture de l’accueil et rompre avec l’indifférence.
Le 9 avril prochain, en signe d’engagement concret, les membres de la Conférence épiscopale italienne, sous la présidence du cardinal Matteo Maria Zuppi, franchiront la Porte Sainte de Rebibbia pour marquer le Jubilé. Une démarche qui rappelle que l’Église ne cesse d’appeler à la miséricorde et à la rédemption, même pour ceux que le monde voudrait oublier.
💡🤖 Pour garantir des articles d'actualité à jour, précis et bien sourcés, l'intelligence artificielle est utilisée comme outil d'assistance. Elle contribue à la réécriture, à la vérification des faits et à l'optimisation du contenu.
Tout en étant respectueux de l’aide qu’il apporte, je constate qu’il parle de fautes, d’erreurs mais pas de péchés ,un peu comme une de mes connaissances qui se veut sans foi, et qui a fait dire au pretre lors d’un enterrement « elle à commis des erreurs » cherchez l’erreur