Napo
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« Sympathy for the Devil » est le titre de la chanson des Rolling Stones de 1968 composée par Mick Jagger et Keith Richards. « Sympathy for the Devil » pourrait également être le titre de l’article écrit par Christopher Borrelli et publié par le Chicago Tribune au sujet de l’exposition du Temple satanique dans la rotonde du Capitole de l’Illinois.
Ce qui est curieux, c’est que l’article est paru en première page de l’édition papier du Chicago Tribune du 14 décembre 2022. Les articles en première page d’un grand journal sont généralement réservés aux nouvelles, pas aux articles d’opinion. Christopher Borrelli exprime clairement son opinion lorsqu’il écrit : « C’est la saison de la compréhension. Et qui pourrait en avoir plus besoin en cette période de fêtes que les satanistes de l’Illinois ?« .
En affirmant leur droit à l’exposition des satanistes dans la rotonde, M. Borrelli proclame : « Dites ce que vous voulez des satanistes, ils connaissent la Constitution« . Ce à quoi je réponds : Pas si vite. La Constitution n’est pas aussi simpliste que les satanistes peuvent le penser.
Je suis diplômé d’une école de droit et je maintiens à jour ma licence d’avocat dans l’État de l’Illinois. Comme tout avocat peut vous le dire, tous les discours ne sont pas protégés par le premier amendement de la Constitution des États-Unis. Dans l’affaire Schenck v. United States, jugée en 1919 par la Cour suprême des États-Unis, la Cour a statué que la distribution de tracts s’opposant à la conscription pendant la Première Guerre mondiale constituait une violation de la loi sur l’espionnage de 1917 (modifiée par la loi sur la sédition de 1918).
Écrivant au nom d’une cour unanime, le juge Oliver Wendell Holmes a écrit :
« La protection la plus stricte de la liberté d’expression ne protégerait pas un homme criant faussement au feu dans un théâtre et provoquant une panique… La question dans chaque cas est de savoir si les mots utilisés le sont dans de telles circonstances et sont d’une telle nature qu’ils créent un danger clair et présent qu’ils provoquent les maux substantiels que le Congrès a le droit de prévenir. »
Cette décision a été partiellement modifiée par l’arrêt Brandenburg v. Ohio en 1969, dans lequel la Cour suprême a confirmé les garanties constitutionnelles de la liberté d’expression et de la liberté de la presse « sauf lorsque cette apologie vise à inciter ou à produire une action anarchique imminente [par exemple, une émeute] et est susceptible d’inciter ou de produire une telle action« .
Ainsi, il existe de nombreux types de discours et d’expression qui ne sont pas protégés par la loi et qui sont en fait punis par la loi, comme la diffamation (calomnie si elle est parlée, libelle si elle est écrite), la conspiration pour commettre un crime et la pornographie infantile. La légalité du « discours de haine » a également fait l’objet d’un débat important entre les législateurs, les juristes et les spécialistes du droit au cours des dernières années.
En 2003, dans l’affaire Virginia v. Black, la Cour suprême a confirmé par un vote de 6 contre 3 une loi de la Virginie rendant illégal le fait de brûler une croix en public dans l’intention d’intimider autrui. S’exprimant au nom de la majorité, la juge Sandra Day O’Connor a estimé que, même si le brûlage de croix était parfois expressif, la Virginie pouvait l’interdire, car il représentait une « menace réelle« , une catégorie de discours qui n’est pas protégée par le premier amendement.
Le fait d’invoquer Satan doit être compris comme une forme de discours de haine qui constitue une véritable menace pour les individus comme pour la société. Ceux qui ne croient pas en un Satan littéral, mais pensent plutôt que Satan n’est qu’une métaphore littéraire sont malheureusement séduits par les mensonges de Satan.
Jésus a dit ceci à propos de Satan dans l’Évangile de Jean (8:44) :
» Il a été meurtrier dès le commencement et ne se tient pas dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il dit un mensonge, il parle en personnage, car il est menteur et père du mensonge. »
Nous devrions tous rejeter les mensonges du Diable et nous tourner vers le Christ, le chemin, la vérité et la vie.
Lorsque le dirigeant du Temple satanique affirme que le satanisme « est compatible avec les autres religions« , que ses « principes fondamentaux sont des valeurs morales » telles que « traiter les gens avec empathie » et que « ces principes devraient fonctionner de concert pour inspirer la noblesse de pensée« , il ment tout simplement comme le Diable. La vraie religion lie les gens à Dieu et les uns aux autres dans l’amour du prochain. Satan cherche à séparer les gens de Dieu et les uns des autres.
Les Rolling Stones ont au moins eu raison lorsqu’ils ont mis les auditeurs au défi de deviner le nom qui se cache derrière la condamnation à mort de Jésus par Ponce Pilate, la révolution bolchevique en Russie, la guerre éclair nazie de la Seconde Guerre mondiale et l’assassinat des Kennedy. Leur réponse ?
« Appelez-moi Lucifer, car j’ai besoin d’un peu de retenue. Alors si vous me rencontrez, ayez un peu de courtoisie, de sympathie… ou je détruirai votre âme.«
La véritable signification de Noël est résumée dans l’Évangile de Jean (3, 16) : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.«
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Les chrétiens attendent le bonheur éternel avec Dieu au paradis. Ceux qui adorent Satan sont condamnés à souffrir des douleurs de l’enfer avec le Malin et ses sbires pour toujours. Les gens sont libres de choisir.
Je prie pour la conversion des pécheurs et leur salut éternel.
Cet article a été publié originellement et en anglais par le Catholic World Report (Lien de l’article). Il est republié et traduit avec la permission de l’auteur.
