Incarnant le rôle de Jésus dans The Chosen, l’acteur américain s’est rendu en France pour présenter cette série dont les premiers épisodes seront diffusés dès le lundi 20 décembre sur C8.
Jonathan Roumie est née à New York, NY et y a grandi. Son père était égyptien et sa mère irlandaise. Il a été baptisé et a grandi grec orthodoxe et s’est plus tard converti à la foi catholique romaine. Il détient un diplôme en cinéma de la School of Visual Arts.
Il a accordé pour l’occasion une entrevue avec le journal La Croix, il estime que ce rôle du Christ est à la fois le « plus intrigant » et le « plus pertinent » de sa carrière.
La Croix : Vous incarnez Jésus dans The Chosen et êtes vous-même croyant. Considérez-vous d’abord la série comme un divertissement ou comme un moyen d’évangélisation ?
Jonathan Roumie :The Chosen est d’abord et avant tout un produit de télévision qui s’inspire de l’Évangile. Le but de la série est de conduire les spectateurs vers les Écritures à travers le spectacle et en les divertissant. Mais en fin de compte, nous n’essayons pas de remplacer les Écritures ou la Bible. Nous essayons simplement de donner un aperçu de ce qu’aurait pu être la vie de Jésus et de ses disciples, d’une manière très humaine et accessible.
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Pourquoi avez-vous accepté ce rôle ?
J. R. : Je pense que c’était ce à quoi Dieu m’avait préparé. Avant qu’on ne me propose le rôle de Jésus dans The Chosen,j’avais déjà joué le rôle du Christ dans certains petits projets. Mais je dois aussi dire que la série en elle-même était aussi pour moi une opportunité de prendre part à la plus grande histoire jamais racontée.
Il s’agit très probablement du rôle le plus intrigant et le plus mystifiant que j’aurai joué dans ma vie. Mais c’est aussi celui qui a été le plus pertinent pour moi personnellement et qui m’a permis d’être plus ouvert sur ma foi. Je ne l’ai pas toujours été, en particulier sur les médias sociaux. Et puis, avec le début du Covid-19, j’ai senti que Dieu m’appelait à offrir des prières publiquement, et j’ai commencé à prier en direct, sur Facebook et Instagram. C’est devenu un moyen par lequel des personnes ont vraiment trouvé beaucoup de réconfort. Dieu soit loué !
C’est un moyen pour les uns et les autres de découvrir quelque chose de nouveau sur la foi, qu’ils ne savaient pas, qu’ils soient chrétiens ou non. C’est devenu une façon pour moi de partager les outils de prière que j’avais dans cette situation pour que d’autres puissent trouver la paix.
Vous attendiez-vous à un tel succès de la série, notamment avec une avant-première à Paris, sur les Champs-Élysées ?
J. R. : Non. C’est vraiment un choc pour moi, surtout après seulement deux saisons. Je pensais que nous pourrions peut-être en arriver là après 5, 6 ou 7 saisons, mais il y a déjà vraiment un grand engouement autour de la série. Y compris en France, et pour moi cela témoigne d’un renouveau spirituel dans le pays. Je l’ai aussi vu dans d’autres parties du monde, et cela m’encourage beaucoup.