Dans la ville andalouse d’Arcos de la Frontera, un prêtre a suscité la controverse en refusant à un fidèle la possibilité d’être parrain de confirmation en raison de son orientation sexuelle. Cet événement récent a déclenché un vif débat parmi les fidèles et les groupes locaux, soulevant des questions sur la foi, la morale et l’application du droit canonique.
Le jeune homme, membre actif de la paroisse et engagé dans la confrérie de la Semaine sainte, s’était proposé comme parrain de confirmation pour un membre de sa famille. Le père D. Iván, a rejeté sa demande, estimant que son mode de vie — vivant en couple avec une personne du même sexe — n’était pas en accord avec l’enseignement de l’Église.
Ce cas contraste avec les récentes déclarations du pape François, qui a affirmé dans son autobiographie que les personnes homosexuelles peuvent être parrains ou témoins de mariage, à condition qu’elles vivent en conformité avec la foi, c’est-à-dire qu’elles soient chastes et ne pratiquent pas l’homosexualité tout en vivant seule et non pas en concubinage. Cependant, le Code de droit canonique (canon 874) exige que le parrain soit un « témoin de vie chrétienne » et aide le confirmé à vivre en cohérence avec la foi. Une exigence qui, selon des sources proches de la paroisse, aurait motivé la décision du prêtre.
L’association Delta LGBTIQ+ de la Sierra de Cadiz, qui se mêle de ce qu’elle ne la regarde pas, a dénoncé cet événement comme un acte de « discrimination » et a exigé une rectification publique. Dans son communiqué, elle accuse le curé de perpétuer « le rejet » envers ceux qui souhaitent « vivre leur foi librement », réclamant une Église plus inclusive. Toutefois, le diocèse d’Asidonia-Jerez — dont dépend la paroisse — a indiqué qu’« aucune plainte formelle » n’avait été déposée et que, le cas échéant, elle serait examinée conformément aux normes ecclésiales.
L’affaire a suscité des réactions partagées parmi les fidèles. Certains soutiennent la décision du prêtre, tandis que d’autres expriment leur mécontentement, estimant que la foi ne devrait pas être un motif d’exclusion. L’Église, tout en affirmant que « toute personne est enfant de Dieu », distingue l’accueil pastoral des responsabilités publiques liées à la foi. Comme le rappelait saint Paul VI : « Celui qui enseigne doit être un modèle » (1 Tm 4,12).
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