Récemment, des catholiques pro-vie, dont l’évêque Joseph Strickland et Lila Rose, ont exprimé leur profonde désapprobation face à un nouveau décret du président Donald Trump visant à étendre l’accès à la fécondation in vitro (FIV). Selon eux, cette initiative, loin d’être pro-vie, est « tragique » et constitue une atteinte à la dignité humaine.
L’ordre exécutif en question demande à l’équipe présidentielle de formuler des recommandations politiques pour améliorer l’accès à la FIV et réduire les coûts à la charge des patients. Trump a affirmé que cette mesure reflétait son engagement à soutenir les familles désireuses d’avoir des enfants. Cependant, cette démarche est jugée mortifère par de nombreux critiques qui rappellent que la FIV implique la destruction d’embryons, une pratique incompatible avec les principes de la vie que défend l’Église.
Lila Rose, présidente de Live Action, a souligné sur les réseaux sociaux que seulement 7 % des embryons conçus par FIV parviennent à la naissance. De plus, une analyse de LifeSiteNews a révélé que le plan de Trump pourrait entraîner la mort de 2,4 millions d’embryons humains, soit le double du nombre d’avortements pratiqués chaque année aux États-Unis. En effet, la FIV implique généralement la fertilisation d’environ quinze ovules, dont la plupart sont ensuite éliminés en raison de défauts perçus.
Kristan Hawkins, présidente de Students for Life of America, a également qualifié cette décision de « tragique« . Elle a mis en avant l’utilisation de la FIV comme un outil eugénique, expliquant que dans sa propre expérience familiale, la FIV est utilisée pour sélectionner les embryons, un processus qui conduit à la perte de nombreux enfants potentiels. Hawkins a même proposé à Trump de l’informer sur des méthodes éthiques, comme la technologie NaPro, qui favorisent la fertilité sans recourir à des pratiques préjudiciables.
L’évêque Strickland a mis en garde contre le fait que chaque enfant qui réussit à naître grâce à la FIV représente de nombreux autres qui ont perdu la vie au cours de ce processus. Il a réaffirmé que la FIV est une tentative de jouer à Dieu, en dénaturant la conception humaine.
Les réactions à cette annonce n’ont pas manqué, notamment de la part de catholiques qui ont exprimé leur mécontentement envers Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche. Joshua Charles, un ancien rédacteur de discours de la Maison Blanche, a appelé Leavitt à défendre la vérité, soulignant que la FIV est une violation grave de la dignité humaine, comme l’enseigne la doctrine de l’Église. Eric Sammons, rédacteur en chef de Crisis magazine, a également qualifié la FIV de pratique horrifique, indéfendable pour tout catholique ou pro-vie.
L’Église catholique a toujours condamné la FIV ainsi que d’autres méthodes de fertilisation qui dissocient l’acte sexuel de l’acte procréatif. Le Catéchisme de l’Église catholique précise que ces techniques sont « moralement inacceptables« , en raison de leur nature destructrice. Cependant, certains conservateurs, qui se disent pro-vie, ont poussé pour un accès accru à cette procédure, ce qui soulève de sérieuses questions éthiques.
Alors que la discussion autour de la FIV se poursuit, il est crucial que les voix catholiques et pro-vie restent fermes sur les principes de la dignité humaine et la sacralité de la vie.
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