C’est le site internet DW qui nous fait découvrir, en vidéo, une innovation au sein de l’église de Lucerne, en Suisse, qui met en lumière une intelligence artificielle créée spécialement pour venir en aide aux fidèles face à leurs préoccupations et à leurs besoins, grâce à un Jésus virtuel piloté par IA.
Le projet, baptisé Deus In Machina, émerveille autant qu’il laisse perplexe. Les avis sont partagés, mais une chose est sûre : personne ne reste indifférent, et nombreux sont ceux qui viennent découvrir cet hologramme piloté par intelligence artificielle dans cette petite église suisse.
Tout est fait avec simplicité : un écran représentant le visage du Seigneur est installé dans un confessionnal. Les fidèles peuvent ainsi venir poser des questions ou parler des problèmes auxquels ils font face dans leur vie quotidienne. L’IA répond grâce à son entraînement, au cours duquel elle a mémorisé la Bible ainsi que des données théologiques et magistérielles. Ce projet a été conçu en collaboration entre un développeur d’IA et des théologiens de l’Université des sciences appliquées de Lucerne. Ces derniers ont expliqué que l’objectif principal était de lancer un débat : l’IA a-t-elle une place dans l’Église ? Peut-elle vraiment offrir une aide pastorale complémentaire, surtout dans un monde déchristianisé où les vocations se font rares et où le nombre de prêtres diminue drastiquement ?
De mon point de vue, je suis tenté de répondre oui, mais avec prudence. L’IA est un excellent outil ; je m’en sers moi-même pour évangéliser, pour m’aider à rédiger des articles, à corriger, à traduire, et bien d’autres choses. Cependant, il est essentiel de toujours vérifier les informations qu’elle fournit, surtout lorsqu’on ne connaît pas déjà la réponse. Il ne faut pas prendre les paroles de l’IA pour vérité absolue. C’est une aide précieuse lorsque l’on a déjà une certaine connaissance du sujet et que l’on est capable de relire et de corriger les éventuelles erreurs qui peuvent s’y glisser. Il est donc nécessaire de former, ou du moins de prévenir, les utilisateurs sur le fonctionnement de l’IA.
Ce projet a également reçu son lot de critiques. Certains considèrent cela comme un simple gadget. Pourtant, l’IA est capable de parler 100 langues, ce qui peut être très utile dans des lieux touristiques pour offrir des informations sur l’église, la ville ou les activités aux alentours. D’autres affirment avoir été bluffés, soulignant à la fois la simplicité d’utilisation et la pertinence des réponses apportées.
Bien que l’installation soit temporaire, la chapelle Saint-Pierre affirme que des chatbots similaires pourraient un jour assumer certaines responsabilités des pasteurs.
Cependant, un point me dérange particulièrement : le lien fait entre cette expérience et le sacrement de la confession. J’aurais plutôt nommé cela conseils pastoraux plutôt que confession. Ce dernier est un sacrement important, que l’on appelle également le sacrement du pardon, et ne doit en aucun cas être dévalorisé. Il s’agit ici d’une IA, et non d’un prêtre réel, qui répond aux préoccupations des fidèles.
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