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Comment les péchés capitaux sont punis dans l’enfer inférieur

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Comment les péchés capitaux sont punis dans l'enfer inférieur

Les visions de Sainte Françoise Romaine sont nombreuses, voyons ensemble les punitions des péchés capitaux dans l’enfer inférieur.

1.Tourments des orgueilleux

La bienheureuse aperçut une vaste prison dont les habitants étaient fort nombreux, et on lui dit que c’étaient les superbes. Cette prison était divisée en plusieurs pièces, où les victimes étaient chassées selon les diverses espèces de péché. Les ambitieux étaient ceux que les démons paraissaient mépriser davantage.

Autant ces misérables avaient été affamés des honneurs pendant leur vie. Autant ils étaient rassasiés d’opprobres et de confusion. En punissant ceux-ci, ils n’oubliaient pourtant pas les autres. Chaque famille d’orgueilleux, si, je puis parler ainsi, avait sa peine propre et particulière ; mais il y avait un châtiment horrible qui leur était commun à tous.

Au milieu de cette prison spéciale était posé un lion énorme d’airain rougi par le feu. Sa gueule était levée en l’air et largement ouverte et ses mâchoires, en guise de dents, étaient armées d’un grand nombre de rasoirs affilés. Son ventre était un repaire de serpents et d’autres bêtes venimeuses, et l’ouverture postérieure était, comme l’entrée du corps de ce monstre, garnie de lames brûlantes et horriblement acérées.

Or, les démons chargés de tourmenter ces tristes victimes, les lançaient en l’air de manière à les faire retomber dans la gueule du lion. Toutes tranchées et presque divisées par les rasoirs, elles passaient par la gorge de ce monstre et tombaient dans ses larges entrailles, au milieu des reptiles qui fourmillaient dans ce lieu infect et exerçaient sur elles leur rage infernale. Elles gravitaient ensuite vers la partie postérieure ou des démons les saisissaient avec des pinces ardentes, et les tiraient violemment à eux, à travers les rasoirs dont l’ouverture était bordée, et ce jeu cruel, les bourreaux le recommençaient sans cesse.

Ces âmes, irritées et enragées par d’aussi horribles tourments, hurlaient d’une manière affreuse et proféraient des blasphèmes effroyables.

« Hurlez, leur disaient les esprits infernaux, hurlez, superbes maudits, qui fîtes si longtemps la guerre au Créateur sur la terre. Vous avez bien raison de vous désespérer, car vos malheurs ne finiront jamais. »

2. Tourments des réprouvés qui furent sujets à la colère

Françoise remarqua qu’ils étaient punis selon leurs divers degrés de culpabilité ; mais voici une peine qui leur était commune. Il y avait dans leur prison un serpent d’airain, que le feu de l’enfer maintenait continuellement embrasé. Sa poitrine était large, son cou élevé comme une colonne et sa gueule béante. Dans cette horrible gueule étaient plantées en forme de croissant de longues et fortes aiguilles, dont les pointes étaient dirigées vers la gorge de l’animal. Or, les démons, prenant ces âmes dont nous parlons, les lançaient par cette ouverture dans le corps du monstre ; puis ils les en retiraient avec des tenailles ardentes toutes déchirées par les pointes qu’elles rencontraient a leur sortie. Or, elles souffraient continuellement ce supplice, qui les réduisait a un affreux désespoir, et leur arrachait les plus effroyables blasphèmes.

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3. Tourments des avares

La bienheureuse vit ensuite les avares dans une fosse remplie de gros serpents qui avaient des bras. Chacun de ces hideux reptiles s’attachait à un de ces coupables, que la justice divine leur avait abandonnées. II lui frappait la bouche de sa queue, lui déchirait le cœur avec les dents, et l’étreignait dans ses bras, de manière à l’étouffer, si cela eut été possible ; mais d’autres démons venaient les arracher à leurs affreux embrassements avec des tenailles de fer, qui les déchiraient d’une manière horrible, et allaient Ies plonger dans une seconde fosse remplie d’or et d’argent liquéfiés, les accablants de leurs dérisions et de leurs sarcasmes.

4. Tourments des envieux

Chacun de ces malheureux était couvert d’un manteau de flammes, avait un ver venimeux qui lui rongeait le cœur, pénétrait dans sa poitrine, et, remontant par la gorge, se présentait à la bouche, qu’il forçait à ouvrir convulsivement ; mais un démon l’empêchait de sortir, en serrant avec la main le cou de la victime, ce qui lui causait d’insupportables étouffements ; et, tandis qu’il l’étouffait ainsi d’une main, il tenait de l’autre une épée dont il lui perçait le cœur. Un second démon venait ensuite, qui lui arrachait le cœur de la poitrine, le trempait dans des immondices, et le lui remettait, pour l’arracher de nouveau, et ainsi sans fin ; et ces traitements barbares étaient accompagnés de dérision et de reproches, qui réduisaient ces infortunes a la rage et au désespoir.

5. Tourments des paresseux

Françoise les vit assis au milieu d’un grand feu, les bras croisés et la tête inclinée sur les genoux. Leurs sièges étaient de pierres ; ces pierres étaient cannelées profondément, et leurs cavités remplies de charbons embrasés : les bancs eux-mêmes étaient tout rouges, et la flamme qui sortait du brasier s’attachait à ces tristes victimes, et les couvrait comme un vêtement. Or, les démons, les prenant avec des pinces ardentes, les renversaient violemment sur ces lits affreux, et les y trainaient en les tournant et les retournant en toutes manières ; c’était pour les punir d’avoir perdu le temps. À côté de chacun d’eux était un démon qui, avec un coutelas, lui fendait la poitrine, et y versait de l’huile bouillante, et cela, pour les punir d’avoir trop présumé de la miséricorde de Dieu. II mettait encore des vers dans leurs plaies, en punition des mauvaises pensés auxquelles leur oisiveté laissait le champ libre.

6. Tourments des gourmands

Françoise put contempler aussi les châtiments de la gourmandise. Chaque malheureux, réprouvé pour ce vice, avait un démon qui le prenait par la tête et le trainait sur des charbons ardents, tandis qu’un autre démon, debout sur lui, le foulait aux pieds avec violence. Ils lui liaient ensuite les pieds et les mains et le précipitaient dans une chaudière pleine de poix fondue ; puis, le retirant de là, ils le jetaient dans une autre remplie d’une eau presque réduite en glace. Ils lui versaient aussi du vin brulant dans la bouche, pour le punir des coupables excès qu’il en avait fait pendant la vie. Pendant ce temps-la, ses bourreaux lui disaient d’un ton ironique :

« La peine des gourmands, dans cette demeure, est le superflu chaud et froid. Voici donc où vous ont conduit vos intempérances, lui disaient d’autres esprits infernaux. Désormais vous aurez pour nourriture des serpents, et du feu pour breuvage. »

7. Tourments des luxurieux.

Françoise cherchait des yeux les esclaves de cette passion honteuse ; on les lui montra. II étaient liés à des poteaux de fer embrasé et les bourreaux, avec leurs langues ardentes, léchaient toutes les parties de leurs corps, ce qui les faisait souffrir horriblement. D’autres démons, avec des tenailles, déchiraient leurs chairs par lambeaux, en punition de la bonne chère qu’ils faisaient dans le monde, ce qui servait à alimenter toujours davantage leur funeste passion. Sous leurs poteaux étaient des grils ardents et armés de pointes de fer, auprès desquels étaient couchés d’horribles serpents. Les démons, attirant brusquement leurs victimes, les faisaient tomber à la renverse sur ces lits affreux et les serpents, se jetant sur eux, les mordaient avec une rage inconcevable. Ce supplice était particulier aux adultères.

Source : Vie de Sainte Françoise Romaine – Par l’abbé Paul, vicaire-général d’Évreux 1450

Publié par Napo

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