Les élections européennes de 2024 ont mis en lumière une évolution significative dans les tendances de vote des catholiques pratiquants en France.
Contrairement à ce que certains médias voudraient faire croire, dont La Croix, ce journal gauchisant, l’adhésion croissante à des partis comme le Rassemblement National (RN), Reconquête! (R!) et Les Républicains (LR) ne doit pas être interprétée comme un basculement vers l’extrême droite, mais plutôt comme un choix rationnel et réfléchi face aux défis actuels. Bien qu’ils ne suivent pas entièrement les préceptes catholiques, ils ont le mérite de poser des questions essentielles et fondamentales pour la société et le bien commun.
Le sondage Ifop pour La Croix révèle que 42 % des catholiques pratiquants ont voté pour des listes souvent étiquetées à tort comme d’extrême droite en prenant en compte LR qui est de la droite molle, nous passons à 56%. Jordan Bardella, à la tête du RN, a su capter l’attention de 32 % des pratiquants, et Marion Maréchal de Reconquête! a attiré 10 %. Ces chiffres reflètent une adhésion à des programmes qui mettent en avant la défense de l’identité nationale et chrétienne, des valeurs fondamentales pour de nombreux catholiques.
Aujourd’hui, le RN se présente comme une alternative crédible, s’éloignant des positions controversées du passé pour les normies sans culture politique. Cette évolution a permis à de nombreux électeurs catholiques de voir dans le RN une force politique capable de répondre aux préoccupations majeures telles que la sécurité, la lutte contre l’immigration clandestine et la préservation des valeurs traditionnelles.
Malgré une baisse de popularité, Les Républicains restent une option privilégiée pour les catholiques pratiquants. François-Xavier Bellamy, figure éminente de LR, a recueilli 14 % des voix des pratiquants, démontrant que le parti conserve un petit noyaux solide. Les Républicains incarnent une droite molle, attachée quand même un peu aux valeurs chrétiennes et à la souveraineté nationale, offrant une alternative stable face aux fluctuations politiques et aux partis gaucho-centraux-candaulistes.
Le vote des catholiques pratiquants pour le RN, R! et LR n’est pas un abandon des valeurs chrétiennes, mais une réponse pragmatique aux enjeux contemporains. Les questions de sécurité, d’identité et de place de la France dans l’Union européenne sont primordiales pour cet électorat. Les catholiques cherchent des réponses concrètes et trouvent dans ces partis des propositions plus ou moins alignées avec leurs préoccupations. Certains encore votent avec la vision du « moindre mal« . Même si le Rn ou R! ont des graves problèmes d’alignement sur certaines questions, ils estiment qu’ils sont un moindre mal comparé aux furieux et infâmes anticléricaux des autres partis, de l’extrême gauche à l’extrême centre qui sont clairement pour une panoplie de lois tyranniques, liberticides, mortifères…
La grande question est de savoir, comment un vrai catholique pratiquant, peut voter pour des partis qui portent la mort en eux et qui sont clairement des ennemis déclarés du Christ et de la religion catholique en France. Heureusement qu’il y a un réveil en France par rapport à ça, mais le chiffre devrait être bien plus supérieur et aucune voix pour tous ces partis de malheurs.
Il est quand même aujourd’hui de notre devoir de pousser ces partis, que j’appelle des « cathos compatibles« , à durcir leurs lignes concernant les questions cruciales en France, notamment l’avortement, la PMA, la GPA, le mariage pour tous, l’euthanasie et le blasphème.
Quant à R!, ils doivent se positionner contre l’abattage rituel, Knafo a récemment dit qu’elle n’était pas contre, qui est une offrande aux idoles et interdit dans le catholicisme, donc, ni kasher ni halal. J’attends aussi une clarification de Zemmour sur ses propos contre le Christ. D’ailleurs, son équipe n’a jamais répondu à mes mails et mes demandes.
1 Corinthiens 10:20 Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.…
En outre, l’engagement des catholiques dans le débat politique est une contribution au bien commun et cela correspond aux directives que l’Église Catholique établit : nous devrions participer à la vie politique et à celle de la cité. Toutefois, le vote n’est pas obligatoire et je n’encouragerai personne à voter pour ces partis qui ignorent trop souvent les enjeux catholiques.
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Mon rôle est plutôt de souligner que nous devrions saisir cette opportunité pour évangéliser et renforcer leurs positions afin qu’elles soient aussi fidèles que possible aux valeurs et aux questions catholiques, tout en permettant que nos idées prennent de plus en plus de place dans le paysage politique français. En optant pour des partis qui défendent des positions claires sur des enjeux essentiels, les catholiques manifestent leur désir de contribuer activement à l’édification d’une société qui mise sur la dignité humaine et le bien commun.
Ma vidéo d’hier à chaud :
L’augmentation du vote catholique pour des partis comme le RN, R! et LR doit être comprise dans son contexte : une recherche de solutions face à des défis pressants. Ces partis offrent des réponses aux préoccupations des catholiques pratiquants, qui sont de plus en plus nombreux à s’engager pour une politique en phase avec leurs valeurs.
Nous le voyons d’ailleurs aujourd’hui : il y a de plus en plus de conversions et de baptêmes, et les catholiques pratiquants sont bien plus déterminés que leurs aînés. Ils souhaitent un catholicisme viril et sont très conservateurs sur les questions graves. Loin d’un simple virage à droite, il s’agit d’un choix réfléchi pour un avenir stable et respectueux des traditions, de l’identité nationale et du règne social de Jésus Christ en France et en Europe.