Un rapport explosif, commandé par le gouvernement et tout juste remis entre les mains du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, sonne l’alarme : les Frères musulmans, longtemps considérés comme une mouvance islamiste discrète, représenteraient désormais une menace directe pour la cohésion républicaine, notamment à travers une stratégie de conquête locale, silencieuse mais redoutablement efficace.
Ce document, qui sera examiné ce mercredi 21 mai en Conseil de défense autour du président Macron, met en lumière un islamisme politique à bas bruit, bien loin des caricatures violentes du jihadisme, mais qui infiltre patiemment le tissu associatif, les municipalités, les sphères éducatives, et même certaines instances de pouvoir local. Le danger ne vient pas d’une explosion soudaine, mais d’une guerre d’usure idéologique, conduite sous couvert de légalité, de manière souterraine, insidieuse, avec pour finalité la subversion des lois républicaines, notamment celles sur la laïcité ou l’égalité entre les sexes.
Islamisme par le bas : la nouvelle stratégie
Les auteurs du rapport insistent : ce n’est plus par le haut que se joue la partie, mais par le bas, en réalité, elle se joue autant en haut qu’en bas, nous savons tous qui sont en haut. L’objectif, selon le rapport est clair : transformer progressivement les règles locales, obtenir des concessions réglementaires, pénétrer les municipalités, puis modifier les mœurs et la législation, en utilisant les failles du système démocratique. À l’Élysée, on parle ouvertement de stratégie de dissimulation, bien plus efficace que le séparatisme classique. Pas besoin de s’enclaver quand on peut infiltrer, noyauter, puis prendre le pouvoir municipalement.
Cette stratégie se traduit déjà sur le terrain par le développement de réseaux communautaires, parfois dissimulés derrière des associations anodines, mais qui aboutissent à des écosystèmes islamistes bien structurés, notamment dans certaines grandes agglomérations.
Depuis 2017, le relais français officiel des Frères musulmans s’appelle Musulmans de France, héritier de l’ancienne UOIF. Selon le rapport, cette fédération représenterait 7 % des 2800 lieux de culte musulmans en France, soit environ 139 mosquées affiliées, plus 68 autres lieux considérés comme proches, répartis dans 55 départements. On estime à 91 000 le nombre de fidèles fréquentant ces mosquées chaque vendredi. Attention toutefois : comme le précisent les experts, fréquenter une mosquée affiliée à la mouvance ne signifie pas nécessairement y adhérer idéologiquement. Mais cela reste un vivier de recrutement, et une courroie de transmission efficace.
Le rapport souligne une mutation géographique du mouvement : chassés ou marginalisés dans nombre de pays arabes — interdits en Égypte, en Arabie saoudite, et récemment en Jordanie — les Frères musulmans misent désormais sur l’Europe, vue comme un terrain plus malléable. Les auteurs recommandent donc de continuer les efforts de sensibilisation auprès des instances européennes, pour ne pas laisser la France seule face à cette progression.
Sans grande surprise, l’école – ce temple laïque de l’endoctrinement républicain – est aujourd’hui désignée comme un terrain de reconquête idéologique. Le rapport s’inquiète d’un retour marqué à la pratique religieuse chez les jeunes, notamment d’un regain de ferveur visible, comme le port croissant de tenues à connotation religieuse, tel que l’abaya chez les jeunes filles. Ce retour du sacré dérange, car il vient briser le monopole idéologique de la République maçonnique. Ce n’est pas un simple fait vestimentaire : c’est le signe d’un rejet profond, dès l’enfance, des prétendues « valeurs républicaines« , qui ne sont en réalité qu’un poison lent pour les âmes. Ce que les idéologues du système appellent un « repli identitaire », c’est souvent, au fond, une saine réaction à un monde sans repères, pourri par le relativisme, la déchristianisation, et l’orgueil révolutionnaire.
Retailleau alerte sur la charia rampante
Bruno Retailleau, dans un rare moment de lucidité politique, a pointé du doigt ce qu’il appelle un « islamisme à bas bruit », qui avance masqué, s’infiltrant patiemment dans les associations, avec pour but à peine voilé de faire basculer la société française sous le joug de la charia. Même s’il concède que l’organisation Musulmans de France ne réclame pas ouvertement la fondation d’un État islamique, le fond du projet des Frères musulmans reste fondamentalement subversif, et absolument incompatible avec ce qu’il reste encore d’ordre naturel et chrétien dans notre société.
Voilà tout le piège : pas de violence frontale, pas de déclaration de guerre ouverte, mais une stratégie de conquête douce, bien planifiée, et déjà bien engagée. Le danger, nous disent les auteurs du rapport, n’est pas hypothétique, il est imminent, et il ronge peu à peu les structures locales, les institutions, et même les esprits. Cela passe par des demandes symboliques, qui paraissent anodines aux naïfs : reconnaissance de carrés musulmans dans nos cimetières chrétiens, revendication d’un apprentissage de l’arabe dès l’école, modification des règles funéraires… En apparence culturelle, la manœuvre est en réalité profondément politique et religieuse.
Le rapport appelle donc à une action concrète, de terrain, sur la durée, mais – fidèle au logiciel républicain – il s’empresse aussitôt de tempérer l’élan par des appels à « ne pas faire d’amalgames » et à « renouveler le discours républicain« . On nous refait le coup du bon musulman républicain, fidèle à Marianne, qu’il faudrait cajoler pour lutter contre les « extrêmes ». Mais ce discours ne tient plus. Car c’est justement cette République laïque, relativiste et impuissante, qui a permis l’implantation de l’islam politique, de la Franc-Maçonnerie et de diverses autres lobbys alliés qui on permit cette islamisation. Ce ne sont pas des discours républicains qu’il faut, mais un retour franc et courageux à l’ordre catholique, seul vrai rempart contre la barbarie.
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