L’immonde proposition de loi d’Albane Gaillot est de nouveau examinée à l’Assemblée ce lundi. La proposition de loi avait déjà été présenté en octobre 2020 et adoptée par les députés, mais avait été rejeté au Sénat.
La proposition de loi morbide d’Albane Gaillot, inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale par M. Christophe Castaner, président du groupe parlementaire LREM prévoit :
- L’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines
- La suppression de la clause de conscience des professionnels de santé,
- L’allongement des délais légaux d’IVG à domicile de 5 à 7 semaines de grossesse,
- La pratique de l’IVG chirurgicale par les sages-femmes jusqu’à 10 semaines de grossesse,
- La suppression du dernier délai de réflexion de 48 heures entre les deux consultations d’IVG pour les mineures.
Les organisations anti-dieu et anti-bébé, en faveur des droits des femmes à mettre fin à la vie de leur enfant à naître soutiennent le texte d’Albane Gaillot. Dimanche, 160 parlementaires, personnalités et organisations ont signé une tribune dans le JDD appelant à voter la proposition de loi, rappelant que le droit l’avortement est « un enjeu central pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes », alors qu’il est « gravement menacé », « y compris dans certains pays d’Europe ».
À lire aussi | Recueil d’Apparitions de Jésus #6 : Jésus Consolateur
Pourquoi la proposition de loi revient sur le tapis maintenant
C’est le patron des « marcheurs » à l’Assemblée, Christophe Castaner, qui a rattrapé par la manche un texte que certains voyaient déjà enterré. Il assume un « désaccord » avec le chef de l’État et s’était engagé à réinscrire le texte à l’Assemblée. « Si on veut garantir un droit réel et égal à celles qui doivent être protégées, il est nécessaire d’allonger les délais », a-t-il affirmé en octobre. « Je ne fais pas les choses dans le dos du ‘PR' », assure cependant Christophe Castaner, laissant entendre à toute la majorité que son initiative a la bénédiction tacite de l’Élysée.
Le texte a-t-il une chance d’aboutir sous cette mandature ?
Près de 500 amendements, dont 90% de LR, restent au menu. Les députés ont toute la semaine pour en venir à bout.
La proposition de loi doit encore faire une navette avec le Sénat d’ici la fin de la session parlementaire, fin février. Problème : aucun groupe ne souhaite l’inscrire au Palais du Luxembourg, ni les sénateurs « marcheurs », ni les socialistes. Les premiers car ils ont déjà leurs propres textes à défendre, les seconds car ils ne veulent pas faire de cadeau à la Macronie.
« Ça sera compliqué d’adopter définitivement le texte sous cette mandature », reconnaît Cécile Muschotti. Elle fait cependant valoir l’hypothèse d’une adoption rapide en cas de reconduction de la majorité en 2022.
Communiqué de la Marche pour la vie
La Marche pour la Vie, la Fondation Jérôme Lejeune et les AFC rappellent que les premières victimes de l’avortement sont les enfants à naitre et leurs mères.
Elles considèrent que les députés de la majorité présidentielle devraient plutôt travailler afin que l’avortement ne devienne jamais une fatalité pour des raisons économiques ou de pression de l’entourage. Il est urgent de revoir les politiques d’accueil de la vie pour éviter à plus de 200 000 femmes par an d’être confrontées à ce drame contre lequel rien n’a été fait.
La Marche pour la Vie, la Fondation Jérôme Lejeune et les AFC souhaitent le rejet de cette proposition de loi.
Elles demandent de reconnaitre l’avortement comme un problème de santé publique qui justifie de mettre en œuvre une politique de prévention ainsi que le recommandent les conventions internationales.
Sources : LeDauphine ; EnMarchepourlavie