Une recherche scientifique récente vient de mettre en lumière une réalité dramatique que beaucoup se refusent encore à reconnaître : l’avortement n’est pas seulement un crime contre l’enfant à naître, il laisse aussi de profondes blessures sur la santé psychologique des femmes.
Cette étude a été publiée durant l’été 2025 dans le Journal of Psychiatric Research et porte sur un suivi à long terme réalisé au Québec, entre 2006 et 2022. Les chercheurs ont analysé les dossiers de plus de 1,2 million de femmes ayant donné naissance et les ont comparés à ceux de plus de 28 000 femmes ayant eu recours à l’avortement. Les résultats sont sans appel : le taux d’hospitalisation pour des raisons psychiatriques est deux fois plus élevé chez les femmes ayant avorté que chez celles qui ont mené leur grossesse à terme.
Parmi les troubles observés, on retrouve non seulement des maladies psychiatriques, mais aussi des troubles liés à la consommation de substances et même des tentatives de suicide. Le risque est particulièrement aigu durant les cinq premières années après l’avortement. Ce n’est qu’après dix-sept années que les taux de troubles psychiques des femmes ayant avorté commencent à se rapprocher de ceux des femmes ayant accouché.
Les femmes de moins de 25 ans et celles ayant déjà souffert de fragilités psychiques sont les plus exposées. Ce constat renforce l’idée que l’avortement, présenté par l’industrie comme une solution simple et “libératrice”, laisse en réalité des cicatrices durables et douloureuses.
Pour Tessa Cox, chercheuse au Charlotte Lozier Institute, cette étude est « particulièrement puissante ». Elle souligne que les données canadiennes, plus fiables que celles disponibles aux États-Unis, s’ajoutent à un ensemble croissant de recherches prouvant les ravages de l’avortement sur la santé mentale des femmes. Elle rappelle que l’industrie de l’avortement a pour habitude de minimiser ces conséquences afin de préserver son influence.
De son côté, Michael New, professeur associé à l’Université Catholique d’Amérique, insiste sur la robustesse de cette recherche. La taille considérable de l’échantillon étudié, le suivi sur plus de 15 ans et le fait que les auteurs ont pris en compte les antécédents psychiatriques rendent cette étude solide et difficile à contester.
L’avortement, déjà dénoncé comme une atteinte gravissime au cinquième commandement, apparaît donc également comme une cause de souffrance prolongée pour celles qui y ont recours. Ces travaux scientifiques ne font que confirmer ce que l’expérience pastorale, les témoignages et l’enseignement constant de l’Église proclament depuis toujours : l’avortement détruit la vie de l’enfant, mais il détruit aussi la paix intérieure de la mère.
Enfin, les chercheurs rappellent que des études de cette envergure sont encore trop rares, alors qu’elles sont indispensables pour comprendre les véritables besoins des femmes après un avortement. Face à cette réalité, les paroles de l’Église prennent tout leur sens : il existe un chemin de guérison et de pardon pour celles qui portent cette blessure, par la miséricorde du Christ.
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