Une bénévole pro-vie en prière silencieuse devant un centre d’avortement à Birmingham, au Royaume-Uni a été arrêté et inculpée.
Isabel Vaughan-Spruce, directrice de March for Life UK, a été arrêtée le 6 décembre et inculpée le 15 décembre de quatre chefs d’accusation pour avoir enfreint une ordonnance de protection de l’espace public (PSPO).
Un PSPO a pour but de mettre fin à un comportement antisocial. La police répondait à une plainte d’un membre du public qui pensait que Mme Vaughan-Spruce priait en silence.
Dans le cadre des conditions de sa libération sous caution, des restrictions ont été imposées à sa participation à des prières publiques. Une autre condition de sa libération sous caution, abandonnée par la suite, lui interdisait de contacter un Prêtre local impliqué dans le travail pro-vie.
Vaughan-Spruce ne portait aucune pancarte ou signe. Après son arrestation, on lui a montré des photos d’elle se tenant tranquillement à proximité de la clinique d’avortement de Kings Norton, à Birmingham.
Elle avait été aperçue près de la clinique à trois reprises et, lorsqu’on l’a interrogée à ce sujet, elle a expliqué qu’elle était peut-être en train de prier, mais qu’elle pensait peut-être aussi à autre chose. Ses pensées, a-t-elle expliqué, étaient toutes pacifiques et ne méritaient pas d’être criminalisées.
Parlant de son travail, Mme Vaughan-Spruce a déclaré :
« J’ai consacré une grande partie de ma vie à soutenir les femmes en situation de crise de grossesse en leur apportant tout ce dont elles ont besoin pour faire un choix autonome de la maternité.«
« Ma foi est une partie centrale de ce que je suis, alors parfois, je me tiendrai ou marcherai près d’une installation d’avortement et prierai sur cette question. C’est quelque chose que j’ai fait pratiquement chaque semaine au cours des 20 dernières années de ma vie.«
Des zones tampons ont été introduites autour des cliniques d’avortement par de nombreux conseils locaux au Royaume-Uni. Les politiciens débattent actuellement de l’opportunité de les introduire au niveau national.
La zone proposée serait d’un rayon de 150 mètres autour des cliniques d’avortement.
L’article 9 du projet de loi actuellement débattu au Parlement britannique empêcherait toute personne d' »influencer« , de « conseiller« , de « persuader« , d' »informer« , d' »occuper un espace » ou même d' »exprimer une opinion » à proximité d’une clinique d’avortement.
Une peine de prison de deux ans pourrait être encourue en cas de non-respect des règles proposées.
« L’expérience d’Isabel devrait inquiéter profondément tous ceux qui croient que nos droits fondamentaux, obtenus de haute lutte, méritent d’être protégés« , a déclaré Jeremiah Igunnubole, conseiller juridique de l’ADF UK.
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« La récente augmentation du nombre de lois et d’ordonnances relatives aux zones tampons est un moment décisif pour notre pays. Nous devons nous demander si nous sommes un pays véritablement démocratique qui s’engage à protéger l’exercice pacifique du droit à la liberté d’expression.«
Cet article a été publié originellement et en anglais par le Catholic World Report (Lien de l’article). Il est republié et traduit avec la permission de l’auteur.
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