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Jésus parle de la vraie religion Catholique à Marie Lataste

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Jésus parle de la religion Catholique à Marie Lataste

Quelle est donc la vraie religion ? Comment le savoir ? C’est simple, lisez ce que Jésus Christ (Dieu) dit de tout ça…

Marie Lataste (1822-1847) est une religieuse et une mystique Catholique française.

La vraie religion par Jésus Christ

Le Sauveur Jésus m’a souvent parlé de la religion; il m’a dit ce que c’était que la religion et quelle était la vraie religion; il m’a montré la nécessité de la religion; il m’en a donné ensuite un résumé complet; enfin, en une autre circonstance, il me montra comment la religion intérieure ne suffisait pas au chrétien.

Il m’a parlé aussi de diverses choses qui ont rapport à la religion. Je le dirai à peu près dans l’ordre qu’il a suivi et selon que ma mémoire me le rappellera.

Ma fille, me dit un jour le Sauveur Jésus, la religion est la réunion de tous les devoirs que la créature doit rendre au Créateur. On peut considérer la religion de deux manières : en elle-même, telle qu’elle est fixée, décrétée, voulue par Dieu; en celui ensuite qui pratique cette religion par l’accomplissement des devoirs qui lui sont prescrits. Dans le chrétien, on peut la considérer de deux manières : comme acte par lequel il remplit ses devoirs de religion, et comme facilité, comme inclination, comme habitude surnaturelle que Dieu met en lui par sa grâce afin qu’il accomplisse ses devoirs de religion.

 Si on la considère en elle-même, telle qu’elle est fixée, décrétée, voulue par Dieu, on doit examiner quelle est la religion qu’il a ainsi voulue, décrétée, fixée, parce que celle-là seule peut être et est réellement la religion véritable. Voici les signes auxquels on peut reconnaître la vraie religion, celle qui, par conséquent a été donnée par Dieu lui-même : elle est une, sainte, apostolique, universelle. Or, de toutes les religions du monde, la catholique seule les renferme tous.


Cette religion, ma fille, n’a pas commencé seulement avec moi quand je vins sur la terre, mais dès l’origine des choses au paradis de délices. Vous savez qu’au commencement Dieu fit l’homme, qu’il le plaça dans le jardin de délices, que l’homme reconnut Dieu pour son Créateur et le Créateur de toutes choses.

L’homme, par cette connaissance de Dieu, avait aussi celle des devoirs que la créature doit au Créateur. Il avait aussi la connaissance que Dieu lui donna de respecter et de ne pas toucher aux fruits de la science du bien et du mal. Connaître Dieu, l’adorer, lui obéir, telle était la religion de l’homme sur la terre, dans son paradis, et cette religion du premier homme jusqu’à vous à toujours été la même, car aujourd’hui que faites-vous dans la religion catholique, si ce n’est connaître Dieu, l’adorer et lui obéir.

Vous le connaissez comme Adam, vous l’adorez comme Adam; l’obéissance que vous donnez à Dieu seule a changé, comme elle changea pour les patriarches, comme pour le peuple que je me choisis, comme quand je vins enlever la loi de crainte pour lui substituer la loi d’amour. Mais ce n’est point l’obéissance en elle-même qui a changé, c’est l’obéissance par rapport aux actes que Dieu vous demande. Dieu lui-même a voulu changer les prescriptions qu’il avait données à Adam, changer celles qu’il avait données aux patriarches, changer celles qu’il avait données à Moïse. Mais c’est lui qui les a changées.

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L’homme a dû obéir, et la religion est toujours la même, malgré ces changements quant à l’obéissance due à Dieu. Les persécutions se sont élevées contre elle; mais depuis Adam, Père du genre humain, depuis Abel, fidèle serviteur de Dieu, jusqu’aux martyrs les plus récents, jamais la persécution n’a détruit la religion, elle lui a donné au contraire plus de force et de vigueur.

Savez-vous pourquoi, ma fille? C’est que Dieu lui-même a institué la religion, et qu’il la conserve et l’étend par les moyens qu’il a choisis, et contre lesquels les puissances du monde et de l’enfer ne peuvent rien. Quand l’homme perdit la connaissance de son Dieu et qu’il se fit des dieux, ouvrage de ses mains, afin de se livrer à tous les entraînements de ses passions, la religion ne fut point perdue.

N’y eût-il eu qu’un seul homme fidèle, il eût suffi pour la perpétuer. Or, il y eut plus qu’un homme, il y eut une grande famille, un peuple immense qui conserva la religion. Dieu avait donné au premier chef de cette famille et de ce peuple un signe qui le devait distinguer des autres peuples, la circoncision. Quand ce peuple eut grandi et se fut multiplié, Dieu lui donna sa loi, comme moyen de conserver sa religion. Entre la religion de ce peuple et la religion catholique, il n’y a pas de différence; seulement, la religion judaïque n’était que le symbole et la figure de la religion chrétienne que devait établir le Messie, promis à Adam dans le paradis terrestre, attendu par les patriarches et annoncé par les prophètes. Tout fut prédit par rapport à mon avènement : ma naissance d’une Vierge, le lieu de ma naissance, ma vie obscure, ma vie publique, ma mort et ma résurrection.


Pendant ma vie, je prouvai ma divinité par mes miracles, et ma mission de Dieu par des œuvres supérieures à celles de tous les prophètes ensemble. Je choisis douze apôtres, je leur enseignai ma doctrine, je leur donnai ma loi, je leur fixai la religion que je venais établir sur la terre, et je les envoyai dans le monde entier prêcher la bonne nouvelle du Messie promis et venu, du Rédempteur attendu, mort et ressuscité, du sacrifice nouveau qui devait s’offrir dans le monde entier et que j’avais offert moi-même le premier sur le Calvaire. Et ces hommes, qui étaient de pauvres pécheurs, ignorants et sans instruction, se dispersèrent dans le monde et accomplirent la mission que je leur avais donnée, faisant eux-mêmes des miracles supérieurs à mes miracles, ressuscitant les morts, rendant l’ouïe aux sourds, la vue aux aveugles, le mouvement aux paralytiques, confondant les faussaires et les envoyés de Satan, et donnant leur vie pour confirmer la vérité de leur doctrine. La religion qu’ils répandaient dans le monde, si parfaite et si difficile dans la pratique au premier abord, si relevée dans ses mystères à jamais incompréhensibles, fut reçue partout, et elle se répandit dans le monde entier avec une immense rapidité.

Or, cette religion que je donnai aux apôtres est la vraie religion, parce que seule elle renferme les signes dont je vous ai parlé plus haut.

Elle est une : une dans la foi, une dans la morale, une dans sa durée. Une dans la croyance à un seul Dieu, à un seul Rédempteur, à un seul baptême. Une dans sa morale qui n’a qu’un commandement, l’amour de Dieu et du prochain. Une dans sa durée : c’est la seule qui ait traversée tant de siècles, la seule qui soit restée debout, toujours forte et pleine de vigueur, la seule qui doivent demeurer jusqu’à la consommation des siècles.

Elle est sainte : c’est elle qui unit l’homme à Dieu et le sépare des choses de la terre; c’est elle qui enseigne à éviter le mal, à pratiquer la vertu; c’est elle qui possède les sacrements, boucliers puissants pour défendre les vertus, armes mortelles contre le mal et le péché.

Elle est apostolique : ce sont mes apôtres qui l’ont transmise au monde, qui ont chargé leurs successeurs de la répandre et de la conserver, et on peut remonter aisément d’âge en âge jusqu’aux apôtres, entre les mains de qui on la retrouvera déposée par moi, qui était envoyé par mon Père.

Elle est universelle : dans tous les pays du monde on trouve des chrétiens, ou des hommes qui ont une même foi, une même loi, les mêmes sacrements.

Elle est divine : c’est moi qui l’ai instituée, moi, Fils de l’homme et aussi Fils de Dieu; elle est divine, car elle résiste à tout, aux persécutions des tyrans, aux persécutions des autres religions, aux passions des hommes, aux tentatives continuelles de Satan.

Quelle religion a produit des héros comme la religion catholique?
Quelle autre religion a transformé les femmes les plus timides, les enfants les plus faibles, à ce point de ne pouvoir trouver nulle part un courage supérieur à leur courage?

La mort n’a point effrayé ceux qui ont pratiqué cette religion, ils ont été au devant d’elle, ils l’ont reçue à bras ouverts, ils ont béni Dieu dans les tourments les plus affreux, et pas une plainte n’est sortie de leur bouche.

Quelle religion osera se comparer à la religion catholique?
Quelle religion laissera apercevoir comme elle les signes d’une vraie religion?
Quelle religion unira l’homme à Dieu comme la religion catholique?


Sera-ce la religion de divinités faites par les mains des hommes, ou qui n’a d’autres dieux que de vils animaux, ou qui ne favorise que les passions?

Quelle folie de ne pas reconnaître la vérité dans la religion catholique! quelle folie de ne pas voir le mensonge dans toute autre religion!

Donc, ma fille, ceux-là n’ont pas la vraie religion qui n’ont pas une religion ayant les signes d’unité, de sainteté, d’apostolicité et d’universalité dont je vous ai parlé.

Le Sauveur Jésus m’a encore parlé ainsi :
Si vous considérez la religion comme acte par lequel vous remplissez vos devoirs envers la Divinité, cet acte peut se présenter à vous comme bon ou comme mauvais.

Cet acte de religion est bon quand il est l’accomplissement d’un devoir envers le Dieu véritable qui est au ciel; il est mauvais s’il se rapporte à d’autres dieux. Voilà pourquoi tous les actes de religion des païens étaient mauvais; il est mauvais encore quand, se rapportant à Dieu, cet acte n’est pas selon la manière dont Dieu l’a prescrit. Ainsi aujourd’hui les actes de la religion judaïque sont mauvais, parce qu’ils sont prohibés par la religion que j’ai établie.

Source : Marie Lataste LIVRE CINQUIÈME, chapitre 1

Publié par Napo

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