En 1822, sous la Restauration, la religion avait fait d’immenses progrès, Chateaubriand l’avait présentée sous l’aspect le plus séduisant à une génération prévenue.
Joseph de Maistre et de Bonald atteignaient les lettrés et les philosophes. Lamennais secouait la torpeur des indifférents. Lamartine et Victor Hugo électrisaient les masses et y faisaient pénétrer le sentiment religieux. Monsieur Vitet remettait le Moyen-âge en honneur par ses études sur les beaux-arts et sur l’histoire.
Monsieur de Frayssinous, de 1815 à 1822, retenait la jeunesse de Paris au pied de sa chaire. « Orateur suscité par la Providence, disait Monsieur de Lamennais, pour confondre l’incrédulité, il lui ôtait tous les moyens de se refuser à l’évidence des preuves de la religion. L’erreur se débattait vainement dans les liens dont l’enchaînait sa puissante logique. On pouvait, après l’avoir entendu, n’être pas persuadé ; il était impossible qu’on ne fût pas convaincu ».
Monsieur de Boulogne donnait les derniers éclats de son talent et les derniers rayons de son ardeur. Le Père Rauzan et son groupe de missionnaires parcouraient la France. Orléans, Angers, Bordeaux, Grenoble, Clermont, le Midi, Brest, Toulon et Paris avaient été évangélisés tour à tour. Le Père Rauzan entraînait les multitudes. Les esprits cultivés restaient sans défense devant son impitoyable logique et les intelligences populaires étaient gagnées par sa parole chaleureuse et sympathique.
Si ce mouvement progressif ne s’était pas heurté aux obstacles, nous étions à l’aurore du plus beau des siècles religieux. Cependant, notre vaillant Procureur de Saint-Quentin, Monsieur Fouquier-Chollet, continuait à représenter dignement et noblement le pouvoir chrétien dont il était l’organe.
En 1822, des ecclésiastiques de l’arrondissement appellent son attention sur quelques désordres qui demandent à être réprimés. Il leur répond au 9 février :
« Les faits que vous m’exposez sont graves, je leur consacrerai tous mes soins. Je tiens à honneur la confiance que vous placez, messieurs, dans mes principes. Si, comme homme, j’ai été assez heureux pour respecter toujours la religion, même dans des temps où la manifestation de ce sentiment n’était pas sans péril ; comme magistrat, je ferai tout mon possible pour le faire également respecter par les autres ».
Puis, il prend occasion de cette circonstance pour rappeler le rôle de l’État vis-à-vis de la religion. Le pouvoir ne doit pas dominer les consciences, mais il doit un respect particulier à la vraie religion, non seulement parce qu’elle est divine, mais encore parce qu’elle apporte à l’État lui-même les plus étonnants bienfaits. Mais laissons-le parler.
« Loin de moi la pensée de vouloir, en matière d’opinions religieuses, dominer la conscience de qui que ce soit ! Nul n’a le droit d’imposer sa croyance à ceux qui ne veulent pas la recevoir, ni de faire servir le pouvoir, dont il peut être armé, d’instrument à ses affaires personnelles.
Ce n’est point parce que la religion que vous enseignez est la mienne ; ce n’est point parce qu’elle a partagé les douces joies de mes parents sur mon berceau et mes larmes sur leur poussière, que ma vigilance, comme magistrat, s’éveillera toujours dans son intérêt.
Membre de la grande famille dont elle est la reine et le nœud, je ne puis guère, il est vrai, voir d’un œil indifférent tout ce qui la concerne ; mais, officier public, elle m’apparaît sous un autre point de vue.
La religion, qui a mes hommages privés, comme divine à mes yeux, a des droits à mes services publics, comme étant dans l’ordre de la société ce qu’il y a de plus auguste ; comme étant à la tête de toutes les institutions, sans même excepter les lois qui ne lui sont qu’un supplément ; comme étant le plus sûr moyen d’ordre public ; et encore parce que, partout où elle règne, l’enfance est docile, la jeunesse obéissante et studieuse, l’esprit doux et complaisant, le cœur simple et austère, l’action du pouvoir facile et ses commandements respectés.
C’est pour les bienfaits dont elle est la source ici-bas, que les lois civiles, qui ne sont faites que dans des intérêts temporels, lui doivent leur protection, et conséquemment que lui doivent la leur les officiers publics qui en ont l’exécution ».
Que nous sommes loin aujourd’hui de ces doctrines si saines et si fécondes! Les hommes qui sont au pouvoir n’ont pas seulement une indifférence que l’ignorance excuserait, mais ils subissent l’influence de la franc-maçonnerie, ils partagent ses haines pour tout ce qui est chrétien et s’inspirent de son esprit satanique.
En 1824 avaient lieu des élections législatives. Un gouvernement a toujours droit aux suffrages de ses fonctionnaires. Ils le lui doivent en vertu de leur serment de fidélité, s’ils l’ont prêté, et à titre de reconnaissance. C’est ce que rappelait Monsieur Fouquier dans une circulaire aux officiers ministériels de son ressort. Ce n’est pas qu’il désire une chambre aveuglément soumise, une chambre servile et sans indépendance.
Il reconnaît « qu’une opposition loyale et respectueuse, dans les gouvernements représentatifs, est une source de lumières ». Mais ce qu’il redoute de rencontrer dans l’opposition, c’est « une résistance opiniâtre, une attitude haineuse, qu’on ne pourrait plus appeler même une opposition, mais une véritable hostilité, dont le but unique et le résultat indispensable seraient d’apporter à la marche de l’administration tous les obstacles qui pourraient l’embarrasser, la contrarier, la gêner, l’arrêter même dans l’essor de ses plus généreuses pensées ».
Mais ce qu’il y a de plus curieux dans cette circulaire, c’est le jugement qu’on portait alors sur la Révolution et l’Empire, jugement formulé par Monsieur Fouquier en termes vraiment éloquents.
« Tout esprit de justice et de sagesse, dit-il, s’était retiré de nous. Nous fûmes abandonnés aux tempêtes les plus effroyables ; les tyrans les plus féroces se jouèrent de nous. Nous eûmes la guerre civile, la guerre étrangère, la famine, le sansculotisme, les délateurs, les assignats, les réquisitions, les abjurations, les profanations, le maximum, la loi des suspects, celle des otages, l’athéisme, les temples décadaires, les déesses de la Raison, l’apothéose de Marat, les massacres de septembre, les mitraillades du midi, les noyades de Nantes, les déportations de la Guyane, les comités, les commissions et les tribunaux révolutionnaires, vingt mille maisons de réclusion, les échafauds révolutionnaires, des milliers de forfaits et de misères que nous appelâmes la liberté, l’égalité et la fraternité ! Digne châtiment de nos fureurs et de nos attentats ».
Après ce tableau de la Révolution, voici celui de l’Empire sous Bonaparte.
« Quand, par une succession d’évènements toujours malheureux et toujours sans expérience pour nous, nous eûmes été ramenés par la force des habitudes et par l’impérieuse nécessité des choses humaines à ces formes naturelles de gouvernement qu’on ne viole jamais impunément, nous tombâmes de la plus excessive licence dans les mains d’un maître dont l’administration vigoureuse et éblouissante nous dérobant la vue du précipice, nous y enfonçait pour toujours.
Mais des évènements inattendus, qui ne furent pas encore pour nous une leçon, lui ravirent cette puissance redoutable et pernicieuse qu’il lui avait été donné de déployer pour le malheur du genre humain…
Nous l’avons vu, messieurs, nous l’avons vu tomber une seconde fois cet énorme colosse, non moins terrible à la nation qu’il avait attelée à son char, qu’aux peuples qu’il avait écrasés de son orgueil. Ce pouvoir qu’il avait créé avec le fer, le fer l’a détruit, et c’est dans le sang de cent mille enfants de la France qu’est venu s’éteindre ce superbe et sanglant météore, qui ne doit le bruit qu’il a fait dans le monde, qu’à la valeur surhumaine de ces Français dont il avait prodigué avec tant d’insolence et si peu de réserve, la vie et les trésors.
Avec lui disparut cette guerre éternelle qui nous séparait des peuples de l’Europe; qui nous rendait tantôt leurs oppresseurs, tantôt leurs victimes; qui fut le tombeau de tant de jeunes générations, qui sera l’épouvante de la postérité. Avec lui disparurent les entraves de la pensée, les gémissements de la religion, les douleurs des pères, les angoisses des mères, le deuil des familles, les alarmes des propriétaires, et toute cette masse de corruption, d’immoralités et de misères, déguisée sous les noms pompeux de gloire, d’indépendance et d’honneur national, vaines fumées auxquelles nous avons follement sacrifié pendant vingt-six ans nos enfants, nos fortunes et la paix de nos tristes jours ».
À ce tableau de l’Empire, le Procureur opposait celui du régime nouveau.
« La Providence, qui tenait en réserve le père de famille, disait-il, nous l’a ramené par un de ces coups soudains qui sont ses voies ; elle nous l’a ramené pour nous retirer du gouffre, pour éteindre le dernier foyer des révolutions, pour nous rendre nos enfants, pour assurer nos fortunes, pour être le gage de la paix universelle, pour nous restituer des mœurs, pour nous réconcilier avec la terre et avec le ciel, pour nous faire enfin goûter ce repos, cette sécurité, ce calme, ce bonheur domestique qui sont la véritable vie de l’homme sur la terre ».
Puis Monsieur Fouquier comparait les effets des deux régimes.
« Nous étions, dit-il, les serfs d’un maître sans entrailles ; nous sommes les sujets d’un prince qui est toute bonté. Nous étions les agents et les victimes des passions effrénées d’un ambitieux ; nous sommes l’objet et la sollicitude des passions généreuses et des vues libérales d’un roi simple, modeste, doux et pacifique.
Nous n’avions de bras que pour servir l’orgueil d’un despote ; nous n’en avons aujourd’hui que pour notre prospérité personnelle et pour celle de notre patrie. Nos fortunes étaient la proie d’un dissipateur et nos enfants celle d’un conquérant insatiable ; nos enfants sont comme nous les fils respectés d’un souverain paternel et légitime ; et nos fortunes leur héritage. Adorons la Providence qui nous a ramené comme par la main celui-là seul qui pouvait nous sauver ».
Malgré son éloquent appel, Monsieur le Procureur ne vit pas ses désirs réalisés dans l’arrondissement de Saint-Quentin. Le candidat de l’opposition fut élu. Il est vrai que Monsieur Fouquier fut trahi par plusieurs des officiers ministériels dont il réclamait le concours. Il le constate dans une lettre subséquente.
Cependant le résultat général des élections fut très favorable au pouvoir. L’opposition n’avait pour elle qu’une faible minorité. Mais cette heureuse situation allait s’affaiblir de jour en jour. La cour elle-même manquait de fermeté et d’une religion solide. Les partis d’opposition étaient nombreux. Il y avait les amis de la République et ceux de l’Empire.
Les émigrés avaient rapporté d’Angleterre des idées de parlementarisme. La presse entretenait et développait tous ces ferments de discorde. Dès 1824, un rapport secret, adressé au ministère, peignait ainsi l’état de la presse périodique :
« Si le nombre des abonnés est grand aux journaux de l’opposition, le nombre de leurs lecteurs est immense, à cause des abonnements collectifs, des cafés, des cercles, des cabinets de lecture. On voit au contraire des voyageurs qui ont parcouru des départements entiers sans rencontrer un journal favorable au pouvoir ».
Suivant le même rapport, le gouvernement avait pour lui six journaux, réunissant ensemble quatorze mille abonnés. L’opposition en avait six également qui comptaient quarante mille abonnés. Encore quelques années et ce travail latent allait achever de miner et de renverser les institutions établies. Il manquait là une presse catholique indépendante et populaire, qui pût défendre et propager la vérité. L’apostolat chrétien n’avait pas encore porté son zèle de ce côté-là.
En novembre 1893, le gouvernement de la Restauration voyait grossir les points noirs qui annonçaient des nuages inquiétants à l’horizon. Le réveil de la foi qui avait suivi 1815 voyait ses progrès arrêtés. Les mauvais livres pullulaient comme les mauvais journaux. L’impiété relevait la tête. Le pouvoir prit quelques mesures, mais elles étaient insuffisantes. Il tenta de réprimer la vente des livres subversifs et fit voter une loi contre le sacrilège.
L’esprit public se gâtait et les employés inférieurs n’appliquaient pas les lois qui pouvaient empêcher le mal de grandir. Le vaillant Procureur de Saint-Quentin, Monsieur Fouquier-Cholet tirait tout le parti qu’il pouvait dans son arrondissement des lois et des mesures propres à faire régner la morale et la religion. Signalons sa noble attitude relativement à la vente des livres subversifs, au repos dominical et à la loi sur les sacrilèges. Deux fois, il intervient pour essayer d’opposer une digue à la diffusion des livres impies et licencieux.
Le 9 août 1824, il transmet aux juges de Paix et aux Notaires de l’arrondissement une circulaire du Garde des sceaux, relative aux ventes d’objets qui sont du domaine de l’imprimerie et de la librairie. L’intention du Garde des sceaux est excellente. Les officiers ministériels, chargés des ventes publiques, ne doivent pas se faire les complices de la mauvaise presse. Ils doivent écarter des ventes publiques tous les livres pernicieux.
Monsieur Fouquier signale la gravité du danger.
« Avec des livres, aujourd’hui, on ébranle un empire. – Avec les mauvais livres, on gâte les cœurs et on pervertit les esprits. – Chacun, aujourd’hui, est tourmenté du besoin de connaître et surtout du besoin de juger. Il n’est point de contrée, point d’âge, point de disposition, qui soient étrangers à cette espèce de maladie contemporaine ; et les livres qui attaquent les principes politiques, moraux et religieux, au profit de la plus grande indépendance des esprits et des actions, sont plus avidement recherchés que les autres.
Ce penchant du siècle étant bien connu, les écrits destinés à le flatter ont dû se multiplier. Comment garantir du poison qu’ils renferment ces jeunes générations déjà assez compromises par les exemples de la génération-mère?».
Après ces observations si sages, Monsieur Fouquier proposait le palliatif indiqué par le Garde des sceaux. Il consistait seulement à écarter des ventes publiques les mauvais livres, après avoir consulté Monsieur le Procureur. Monsieur Fouquier souffrait trop de voir grandir le mal, pour ne pas y chercher de meilleurs remèdes. Au mois d’août 1826, frappé de la gravité du mal et à la vue du péril social grandissant, il en réfère au ministère.
« Tant de dénonciations, dit-il, lui sont parvenues de la part des chefs d’institutions, de la part des chefs de famille de la ville et de la campagne, sur la facilité que trouvent leurs jeunes gens à se procurer les mauvais livres ; tant d’instances lui ont été adressées dans cet intérêt, universellement regardé, et avec raison, comme la sauvegarde de l’honneur des particuliers et de la morale publique, qu’il a dû reconnaître que c’était là le siège du mal qui travaille la société, et qu’il était temps d’y pourvoir ».
Il remarque avec raison que la liberté dont jouit tout homme, en France, par la Constitution, de professer telle opinion religieuse, politique et morale que bon lui semble, doit s’arrêter là où il y a, dans les doctrines qui en résultent, des causes de perturbation sociale.
Il est clairvoyant quand il dit:
« Le déluge de livres infâmes qui semblent comme sortir de terre, renferme, il n’en faut point douter, le germe de quelque grande catastrophe morale, plus ou moins éloignée ».
Il signale les conséquences désastreuses de la corruption de la jeunesse. Par suite de la licence qui règne dans les lectures et dans les mœurs au foyer de la famille, l’enfant entre dans la vie sociale avec une innocence déjà flétrie.
Il a connu le mal avant que son intelligence ne se soit ouverte à la pensée de Dieu et aux enseignements de la religion. Sur les bancs de l’école, le poison, apporté du foyer domestique, circule de main en main.
De là des cœurs gangrenés par des habitudes vicieuses: ce qui est manifesté chaque année par le recrutement militaire.
« Que nous serions répréhensibles, ajoutait Monsieur Fouquier, si nous n’usions pas de tout ce qu’il y a en nous de volonté, de pouvoir, d’activité, de moyens, pour venir au secours d’une société qui court au naufrage ».
Il classe les mauvais livres en trois espèces :
Les premiers, qui flattent l’indépendance de l’homme, en étouffant en lui tout principe de religion ;
Les seconds, qui pervertissent ses sens par la licence et la dépravation des sujets qu’ils traitent ;
Les troisièmes, qui attaquent les réputations les mieux établies, fouillent dans la vie privée pour y trouver des sujets de scandale et n’épargnent rien de ce qui est respectable.
Les uns et les autres sont bien, comme il le remarque, le produit d’une société enfiévrée et démoralisée. Ce ne sont pas là les fruits légitimes de la liberté de la presse, c’en est l’abus le plus scandaleux.
Frappé par la grandeur du péril, Monsieur Fouquier a donc examiné de très près les lois qui régissent la presse. N’y trouvant que des armes impuissantes, il en a référé au ministre. Guidé par des vues élevées et entraîné par une forte conviction, il s’élève au-delà des intérêts de son arrondissement et demande une loi de salut pour la patrie.
« Une législation, dit-il, autre que celle qui existe sur la librairie, est indispensable. La question est de savoir aujourd’hui si la Société vivra. Elle est attaquée dans toutes ses parties vitales par la licence effrénée des écrits et la multiplicité prodigieuse des mauvais livres. La corruption opérée par eux est au comble et les moyens curatifs sont insuffisants ».
À ce cri de détresse, le ministre ne répond qu’en proposant des moyens anodins.
« Dans l’état actuel de la législation, dit-il, il faut nécessairement reconnaître l’impuissance de l’administration. Les magistrats doivent essayer d’y suppléer. Par leur zèle et une surveillance éclairée et continuelle, ils peuvent opposer quelque digue à de si déplorables ravages ».
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Le vaillant Procureur est obligé de dire à ses subordonnés :
« Le ministre ne nous met en mains aucun moyen positif de défense. Autant le mal est grand, autant les moyens de le prévenir et de le réparer sont faibles. Devons-nous pour cela reculer lâchement devant l’ennemi, ou demeurer spectateurs indifférents de ses horribles ravages ? Nous ne le pouvons pas.
Ne pouvant nous armer de plus de forces, Son Excellence nous prodigue les exhortations. Eh bien ! Répondons à cet appel, moi, en faisant exercer sur les boutiques de librairie toute la surveillance possible en pareille matière ; vous, en usant de la même action sur tous ces colporteurs ambulants que Son Excellence regarde avec raison comme les principaux instruments de désordre dans les campagnes, et qu’elle m’engage à poursuivre aux termes de l’arrêt de règlement de 1723 ».
Monsieur Fouquier ajoutait :
« Les mauvais livres ont déjà ruiné les bonnes mœurs en beaucoup de choses. Sauvons le reste, si la chose nous est possible ».
C’est le cri de l’homme du devoir qui n’a pas de défaillance et qui combat jusqu’au bout, même avec la prévoyance d’une défaite.
Source : Une crise du règne social de Jésus-Christ en France. Restauration et décadence – Bienheureux Léon Dehon – 1893
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