Richard Williamson, ancien évêque controversé issu de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi dans un hôpital britannique, à l’âge de 84 ans. Cette disparition marque la fin d’un parcours religieux tumultueux, marqué par le rejet de l’autorité romaine et des prises de position scandaleuses.
Figure emblématique des traditionalistes en rupture avec l’Église, Mgr Williamson s’était fait connaître du grand publique pour ses positions négationnistes et très nationalistes. En 2009, un entretien télévisé dans lequel il réitérait ces thèses a provoqué une crise majeure au sein de l’Église et suscité une indignation internationale. Cette déclaration coïncidait avec la levée des excommunications de plusieurs évêques de la FSSPX par le pape Benoît XVI, ce qui a plongé le Vatican dans une tourmente médiatique.
Ordonné évêque en 1988 par Mgr Marcel Lefebvre sans l’aval du pape, Mgr Richard Williamson faisait partie des quatre évêques dont l’ordination illicite avait entraîné une excommunication immédiate. Cet acte posait un défi direct à l’autorité pontificale et approfondissait la fracture entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X, laquelle refusait les réformes du Concile Vatican II.
En 2012, la Fraternité Saint-Pie X elle-même a fini par exclure Mgr Williamson de ses rangs, en raison de son insoumission et de ses déclarations polémiques. Cette mise à l’écart ne l’a pas ramené dans la communion de l’Église catholique, bien au contraire. Il s’est alors rapproché de mouvements sédévacantistes, qui considèrent le siège de Pierre comme vacant et accusent l’Église post-conciliaire de trahison doctrinale. Jusqu’à son dernier souffle, il a continué à défendre une vision déformée de la foi, rejetant toute tentative de réconciliation avec Rome.
Mgr Williamson n’a jamais caché son hostilité envers l’Église post-conciliaire, qualifiant le Vatican de « Rome moderniste » et accusant les papes de trahir la Tradition. Il affirmait que « les catholiques fidèles ne peuvent pas suivre les ordres d’une hiérarchie corrompue » et appelait à résister à ce qu’il considérait comme un abandon de la vraie foi. Il déclarait également que « les messes nouvelles sont vides de grâce et ne valent pas mieux que des rites protestants« . Ces positions extrêmes l’ont conduit à être marginalisé, même parmi les traditionalistes, et à fonder son propre réseau de fidèles refusant toute soumission à Rome, un réseau récemment suivi par Mgr Vigano et vers lequel Mgr Strickland semble également s’orienter.
Malgré les erreurs qu’il a pu commettre, nous prions pour le repos de son âme. Que le Seigneur, dans sa miséricorde infinie, regarde au-delà de ses égarements et lui accorde le pardon. Nous remettons son âme entre les mains du Christ, seul juste juge, en demandant qu’Il lui fasse miséricorde. Que la Vierge Marie intercède pour lui, et que, malgré ses hérésies et son schisme, il puisse, si telle est la volonté divine, connaître la lumière éternelle. Requiescat in pace.
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« Vos considérations, on s’en moque », déclare un injurieux chronique, croyant pouvoir ainsi se hisser à lui tout seul au rang d’Eglise universelle, et qui n’est en réalité lui-même que du vent. En toute justice, votre site devrait disparaître après que vous vous soyez permis d’y souiller salement la mémoire d’un évêque catholique mort en odeur de sainteté, et de blesser ainsi intentionnellement ceux qui l’ont connu et profondément aimé, mais on peut penser que lui vous pardonne votre erreur, et que Dieu en fait autant. Il faut donc surmonter la répugnance naturelle que votre personne inspire pour en faire autant, et presque même vous remercier pour cet article dont l’immense indigence de réflexion pose tellement question qu’elle doit stimuler vos lecteurs à aller voir plus loin ce qu’il en est vraiment. Écoutez Napolisson, restez à ce que vous savez faire : parler des chiens qui se noient, des scoops plus ou moins trash qui font le buzz, mais ne vous bercez pas trop d’illusion : votre avis sur la catholicité de l’Église du Christ, on n’y prête pas trop d’importance, pour des raisons trop évidentes pour mériter d’être développées. Ciao l’illusionniste. Et croyez moi ou non : votre réponse je ne la lirai même pas.
D’accord l’idolâtre. « tageulegroslard@facedecon.fr » Une belle charité chrétienne chez les schismatiques protestants avec un léger voile catholique. 😲
Article honteux, tout à fait mensonger!
Vos considérations, on s’en moque. Le catéchisme est clair :
« Le schisme est le refus de se soumettre au Pape ou de rester en communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2089). »
Canon N° 751 : On appelle hérésie la négation obstinée, après la réception du baptême, d’une vérité qui doit être crue de foi divine et catholique, ou le doute obstiné sur cette vérité ; apostasie, le rejet total de la foi chrétienne ; schisme, le refus de soumission au Pontife suprême ou de communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis.
Ils sont en communion avec le pape puisque dans le canon de la messe: una cum papa nostro Bergoglio…..Ensuite la communion dans la main ça éparpille le corps du christ partout: et dans la messe Paul Vi donc la messe moderne, il y a doute sur la transsubstanciation du corps puisque y a des paroles qui peuvent être mémorielles. Je pense que vous n’avez pas vraiment compris. Après, si cela peut vous rassurer Napo, j’ai fait le tour et tout le monde est le schismatique de tout le monde. Vatican 2 schismatique, fsspx schismatiqur, sedevacantistes schismatiques et resistance schismatique. Commencez à mettre le pied dans cet engrenage et vous allez voir le noeud gordien.