C’est sous la plume du Frère Arnaud que le livre de l’Évangile de Clovis selon la Foi de nos Pères, sera publié à partir du 6 septembre 2022 par les éditions VoxGallia.
Frère Arnaud est un Breton Catholique (sédévacantiste / rejetant Vatican II et les Papes qui en découlent), ex « conciliaire » et aussi ancien membre de la doctrine de l’abbé Georges de Nantes « Contre Réforme catholique » (CRC), qui s’est d’ailleurs attirée les foudres de la Commission doctrinale de la Conférence des évêques de France en 2020, depuis, il prêche sous les bannières de la doctrine du sédévacantisme.
Le sujet touche l’histoire de notre pays et peu importe la doctrine du Frère Arnaud au sujet de Vatican II et des Papes, il est important aux jeunes Français déracinés de se réconcilier avec la véritable identité française et Catholique de notre Royaume. En tout cas, même sans l’avoir lu, je sais que l’amour qu’il porte pour le Seigneur offrira un livre dépourvu de « modernisme » ou de « révisionnisme historique » comme nous le voyons chez les fameux « historiens » ignares et puant la bienpensance.
Le but de son livre est de renouer avec notre passé spolié par le système anticlérical, prônant des valeurs toutes droites sorties de l’esprit malade de Satan, et il a entrepris le déracinement culturel & historique du peuple Franc & Celte ainsi que l’expulsion de Notre-Seigneur de sa propre terre.
L’œuvre a pour but de rappeler aux Français ce qu’était la France, comment s’est construite notre grande nation de la main providentielle de Notre-Seigneur, Roi de France et de sa Sainte Mère, Reine de France.
Extrait :
« L’église métropolitaine de Reims était une des plus considérables des Gaules. L’évêque avait sous sa juridiction les églises de Soissons, de Laon, de Beauvais, de Châlons, de Noyon, de Cambrai, de Tournai, d’Arras, de Thérouanne, d’Amiens et de Senlis.
Saint Remi entrait à peine dans sa vingt-deuxième année, lorsque le vénérable archevêque Bennade vînt à mourir. Aussitôt désigné par le peuple pour son successeur, le saint jeune homme proclame à voix haute la règle ecclésiastique, qui défend d’élever à une si haute dignité avant l’âge de trente ans.
La foule insiste de plus en plus fortement. Ne pouvant ni fuir ni détourner le peuple de sa résolution, saint Remi se met en prières. C’est alors qu’un rayon de lumière céleste l’investit subitement. L’église en fut si éclairée, qu’on eût dit que le soleil et les astres étaient tombés pour
l’éclairer, et une huile sainte se répand sur sa tête.
Le peuple, à la vue de ce prodige, n’entend plus la voix de Remi. De toutes parts, on s’écrie que
Reims n’aura pas d’autre pontife. L’assemblée des évêques de la province confirme le choix, vox populi vox Dei et saint Remi, résigné à la volonté de Dieu, prit possession de son siège.
De ce jour, il n’eût plus de repos pour gagner le cœur des brebis égarées par la corruption du siècle. On cherchait dans l’ivresse du plaisir l’oubli de ses malheurs. Saint Remi mena le combat avec une telle ardeur, qu’il suscita de terribles et continuelles persécutions du Démon, au point qu’il sera considéré, par Hincmar son successeur, comme un véritable martyr.«
Thomas Prior le relate très bien dans son livre sur la vie de Saint Rémi, ce grand Évêque qui sacrera et scellera le destin de la France au baptême de notre Roi Clovis. Avant l’arrivée de cet éminent barbare devenu humble, charitable, serviteur de Jésus-Christ et de son peuple, l’Église Catholique est faible et malheureusement persécutée de toute part.
« La nouvelle en fut accueillie par des transports de joie dans toute la catholicité. Cet événement était en effet pour elle un sujet de consolation bien légitime et de bien douces espérances. Pour en apprécier toute l’importance, n’oublions pas l’état dans lequel se trouvait en ce moment l’orthodoxie.
Persécutée en Orient par l’empereur Anastase, fauteur des erreurs d’Eutichès, sa position n’était pas plus heureuse en Occident. L’hérésie y dominait de toutes parts. On sait que l’Italie était soumise aux Goths, la Gaule narbonnaise, l’Aquitaine et l’Espagne aux Visigoths, la Gaule lyonnaise aux Bourguignons, l’Afrique aux Vandales, la Galice aux Suèves, la Pannonie aux Lombards, la Dacie aux Gépides. Or, presque tous ces peuples et leurs chefs eux-mêmes professaient les erreurs d’Arius, le reste appartenait à celles de Pelage. »
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L’explication vidéo du Frère Arnaud concernant son livre contant l’histoire du Fils ainée de l’Église Catholique & Romaine.