L’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, un événement mondial attendu avec impatience, a pris une tournure choquante et controversée. Ce qui devait être une célébration universelle de sport et de culture s’est transformé en une scène de profanation pour de nombreux croyants.
Lors de cette cérémonie, France Télévisions a diffusé un tableau représentant une parodie de la Cène du Christ. La chaîne a tweeté avec enthousiasme : « Une mise en Cène LÉ-GEN-DAIRE. » Puis de le supprimer deux heures plus tard suite au tollé.
Ce jeu de mots, apparemment innocent pour certains, a résonné comme un blasphème insupportable pour nous catholiques. La référence directe à la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres, est un symbole sacré pour le christianisme.
Une Cène dévoyée
Au cœur de cette scénographie, un homme vêtu en Dionysos, le dieu grec du vin, occupait une place prééminente, évoquant ainsi que le Seigneur offre du vin lors de la Sainte Cène, un geste loin d’être insignifiant. La présence de cette divinité païenne au centre d’une mise en table évoquant la Cène constitue en elle-même une provocation. À ses côtés, une femme coiffée d’un diadème évoquant l’auréole du Christ accentuait l’aspect blasphématoire de la représentation. De surcroît, les « apôtres » étaient incarnés par des figures transgenres, ce qui paraissait être une démarche volontairement provocante et clivante.
La Cène est bien plus qu’une simple scène artistique ou culturelle. Elle représente le fondement de l’Eucharistie, un moment de communion profonde avec Dieu. Détourner ce symbole pour en faire une performance visant à provoquer ou à moderniser la tradition est perçu comme une atteinte directe à la foi et au sacré.
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Une réaction nécessaire
Cette élite, confortablement installée dans ses privilèges, utilise des événements médiatiques comme la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques pour promouvoir une idéologie qui bafoue les symboles sacrés du christianisme. En parodiant la Sainte Cène, moment fondateur de notre foi, et en la qualifiant de « LÉ-GEN-DAIRE », ces individus démontrent leur profond mépris pour les croyances de millions de chrétiens. Ils se permettent de jouer avec nos symboles les plus sacrés, pensant sans doute faire preuve d’esprit ou de progressisme.
Cette attitude révèle une hypocrisie flagrante. Alors qu’ils prétendent défendre la tolérance et l’inclusivité, ces bourgeois gauchistes n’hésitent pas à offenser et marginaliser les chrétiens. Leur prétendue ouverture d’esprit ne s’applique visiblement pas à ceux qui gardent une foi traditionnelle. Il est temps de dénoncer cette dérive blasphématoire qui, sous couvert de divertissement ou de modernité, s’attaque aux fondements mêmes de notre civilisation chrétienne.
Face à cette profanation, il est impératif de réagir avec fermeté mais aussi avec discernement. Les responsables de cette mise en scène doivent être appelés à reconnaître l’offense causée et à présenter des excuses sincères.
L’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 aurait dû être un moment de célébration et d’unité. Au lieu de cela, elle a mis en lumière un fossé grandissant entre une certaine élite culturelle et les croyances profondes de nombreux citoyens. Il est temps de rappeler que le respect des symboles sacrés est essentiel pour une coexistence harmonieuse dans notre société pluraliste.