Un exorciste du Renouveau charismatique parle de l’action de Satan et affirme qu’une personne possédée peut être consciente de sa possession.
L’action du diable sur les personnes : le baptême est un frein, la meilleure, mais pas une protection absolue ; ceux qui subissent Satan jusqu’à la possession peuvent avoir des moments de lucidité dans lesquels ils reconnaissent leur condition.
C’est ce qu’explique Don Beppino Cò, prêtre du Renouveau charismatique catholique, expert dans le ministère de l’écoute, de la libération et de la guérison, à Don Marcello Stanzione, dans son livre « Enquêtes sur le diable » (Mimep Docete) (En italien seulement).
Stanzione lui demande comment une personne possédée peut se rendre compte qu’elle doit être libérée. Don Beppino, originaire de Brescia et très apprécié de ses fidèles et répond sans hésiter :
« La possession n’est pas un phénomène continu et permanent. La personne souffrant de possession peut avoir des moments de lucidité et des moments de liberté, qui lui permettent de chercher une solution à sa souffrance en demandant de l’aide à un médecin ou à un prêtre (souvent, malheureusement, après avoir consulté des magiciens et des médiums ou à des pratiques occultes qui ont aggravé sa situation !)«
Selon Don Beppino Cò, il existe des remèdes pour se libérer d’un lien maléfique. « Lorsque ce lien existe, il faut d’abord expliquer à la personne qu’elle doit parcourir le chemin de la conversion authentique au Christ Jésus ; ce qui signifie se reconnaître pécheur et accepter le pardon et la réconciliation (confession régulière, eucharistie, prière, jeûne…). Si la personne qui veut être libérée d’un lien maléfique refuse de collaborer en attendant que le prêtre ou l’Église fasse tout, elle s’illusionne sur le fait qu’elle recevra la libération« .
Il est également indispensable, poursuit le prêtre exorciste, « que la personne répète chaque jour avec beaucoup de foi une prière de délivrance. Une fois que cette personne a été libérée, elle doit suivre un chemin de guérison intérieure, continuer à prier beaucoup et être très vigilante, car le Diable n’abandonne pas facilement sa proie (Mt 12, 43-45)« .
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Lorsqu’on lui demande si le baptême peut protéger contre l’influence de Satan, le Prêtre se montre prudent :
« Disons que celui qui n’a pas reçu le sacrement du baptême et ne revit pas la grâce baptismale, est beaucoup plus exposé à l’influence de Satan que celui qui est baptisé. Ce n’est cependant pas une certitude absolue, car il y a des cas de baptisés qui prient et jeûnent, et pourtant ils sont sous l’influence sévère de Satan, même s’ils n’en sont pas directement responsables. Cela fait partie du mystère de la vie spirituelle !« .
Cet article a été publié originellement par Aleteia (Lien de l’article).