Ce sont les idées qui font la différence entre les époques et les hommes. Les idées et les vérités chrétiennes ont transformé le monde païen.
Le retour aux idées païennes, lors de la Renaissance, a préparé la Révolution de 1789, le libéralisme économique et son influence antisociale. Il faut donc remonter à la source des idées primordiales, des vérités chrétiennes, seules capables de redresser les mœurs.
La société se compose de familles, et la famille, d’individus; ceux-ci sont donc les derniers éléments dont le groupement constitue le corps social. Mais, contrairement à ce qui arrive ailleurs, ici les éléments possèdent, indépendamment du corps qu’ils composent, et conservent dans ce corps une valeur propre, une valeur personnelle. Personnelle est le terme exact, car ces hommes que réunit le corps social sont bien des personnes; chacun d’eux en a la dignité inamissible, les devoirs et les droits.
À quelque classe qu’il appartienne, tout homme est doué, aussi bien que d’un corps vivant, d’une âme intelligente, libre et immortelle, que Dieu seul a créée. Venue de Dieu, cette âme doit servir Dieu et retourner à Dieu. Qu’elle vive dans un corps d’ouvrier mineur, au fond d’une noire galerie de houille, ou dans un corps d’opulent financier, parmi les brillants excès du luxe, cela importe peu : en réalité, toutes deux ont même valeur.
Elles ont une égale dignité personnelle, une égale responsabilité morale, une même destinée éternelle, et à toutes deux l’existence est donnée pour tendre, par la vérité, par la moralité et la religion, à l’immortelle vie.
Pour cette raison, tout homme mérite le respect et la justice, tout homme a un droit essentiel à trouver ici-bas des conditions qui alimentent sa vie intellectuelle et morale et sa religion. Il a droit au pain quotidien pour lui et pour les siens; il a droit, autant et plus encore, à un traitement humain – à une part suffisante d’instruction et de liberté –, à une large faculté de prier et de servir Dieu.
Cette vérité nous parait banale: Plût au ciel qu’elle le fût! Plût au ciel que l’Église n’ait pas à la venger du dédain où la tiennent et certains patrons qui ont fait de l’ouvrier une machine et les théories qui sanctionnent leur conduite.
Tout récemment encore, Monsieur Yves Guyot proclamait que la science économique est et doit être immorale. C’est exprimer d’une façon brutale que le travailleur n’est qu’un outil, qu’il n’a droit ni au respect ni à la justice. Il est donc évident que la thèse chrétienne sur la dignité de l’homme, selon qu’elle est admise ou rejetée, ouvre à l’économie sociale deux voies tout opposées: l’une est la voie de la justice et de la charité, c’est celle qu’indique l’Église, et qui mène à l’ordre et à la paix; l’autre, c’est la voie de l’exploitation inhumaine et sans pitié, qui mène au socialisme et à la guerre des classes.
Pour nous, nous concluons avec l’Église, que partout et toujours l’homme garde sa dignité humaine et chrétienne, qu’il est injuste de faire abstraction de ses droits sacrés, pour ne voir en lui que le travail mécanique; la science économique par conséquent, loin de pouvoir être immorale, doit traiter l’homme en homme et en chrétien.
L’homme est essentiellement un être social; sa nature et la volonté de Dieu le destinent à vivre et à travailler en société. Or, la première société qui réunit les hommes entre eux, c’est la famille.
« La famille, dit avec justesse un philosophe chrétien, est une œuvre de la nature, une institution divine, une pépinière de morale, l’intermédiaire entre les anciennes et les nouvelles générations, la base des États et de l’humanité ; tout ordre s’appuie sur elle ».
La famille a son but propre, sa destinée providentielle. C’est là seulement que l’homme, la femme et l’enfant trouvent à la fois la satisfaction de leurs besoins différents, leur part de bonheur et les conditions normales de leur dignité et de leur destinée.
Aussi la religion a-t-elle toujours entouré de bénédictions et de soins le mariage et la famille. Jésus Christ fit du contrat matrimonial un sacrement et rendit ainsi la famille plus noble encore et plus sainte.
Ainsi fondée par la nature et par la grâce, la famille constitue un corps inviolable et sacré, elle possède d’imprescriptibles droits; ces droits, le pouvoir humain ne les crée pas, il doit les reconnaître et les protéger. Alors même que la famille est fondue avec d’autres familles, dans l’organisme social, elle reste toujours, par sa nature même, une parfaite unité ; elle a une vie propre, une histoire spéciale, elle a des lois divines et éternelles, loi de stabilité, loi d’autorité, loi d’amour.
La famille, ainsi comprise, est le pivot de la société humaine. Qu’est-ce qu’une nation, sinon une famille agrandie, une fédération de familles ? Et comment les groupes factices garderont-ils leur consistance, si les unités naturelles dont ils sont formés ont perdu la leur? Ah! Ils ne s’y trompent pas, ces hommes d’extermination, dont les sauvages attentats font la terreur du monde, dont les menaces pèsent comme un cauchemar sur la fin d’un siècle qui se croyait si fort!
Ils savent que, pour renverser l’ordre social, ce n’est pas au gouvernement qu’il faut s’attaquer ; les gouvernements, cela se remplace ; c’est la famille qu’il faut dissoudre, parce que, une fois détruite, elle ne se refait pas.
Or, la famille, disent-ils, et je cite ici leurs propres paroles, la famille est notre ennemie, parce qu’elle est la mère de la propriété et de l’autorité. Ils devraient ajouter : parce qu’elle est la mère de la justice et de l’amour.
Aussi, après un siècle imbu d’idées révolutionnaires, quel est le grand mal de la classe ouvrière ? C’est le relâchement du lien de la famille. Que les classes élevées donnent d’abord l’exemple d’une vie sobre et pure; puis, qu’elles se penchent vers les déshérités pour leur apprendre à respecter en eux-mêmes l’image de Dieu, à aimer dans leurs foyers la vraie garantie de leur dignité et de leur indépendance!
À ce monde qui hésite, déconcerté, entre tant de doctrines contraires, montrons ce grand spectacle: un groupe compact de familles fidèles à la loi de stabilité, à la loi d’autorité, à la loi d’amour. Qu’on soit forcé de dire en les voyant : Si toutes les familles étaient faites sur ce modèle, la société serait sauvée !.
Les hommes ne doivent pas seulement vivre en famille, mais s’unir encore en une société plus large, qui s’appellera tribu, cité, nation. La nature même de l’homme lui fait de la tendance sociale un besoin et une loi. Considérez, en effet, les facultés de l’homme, vous verrez que toutes, pour acquérir leur épanouissement, exigent le bienfait de la vie sociale.
Pour l’entretien convenable de sa vie corporelle, mille objets sont nécessaires ou utiles ; de là naissent les métiers divers et les échanges qui en sont la suite. Voyez au-dessus, la vie intellectuelle, dans son double essor, la science et l’art: pour naître, grandir, s’épanouir, ces deux fleurs plongent leurs racines dans le terrain social et empruntent à l’atmosphère sociale l’air qu’elles respirent.
Plus nécessaire encore et plus belle, plus générale aussi est la vie morale, puisqu’elle règne en toute conscience humaine, et qu’elle prépare l’immortelle vie, la vie en Dieu, à laquelle tout homme est destiné! Or, c’est dans la vie sociale que se conservent les données fondamentales de la morale; c’est là qu’elles trouvent leurs principales applications.
Toute vie morale, en effet, repose sur une tradition religieuse aussi ancienne que l’homme; elle est dominée par un fait qui est la vocation de l’humanité à un état surnaturel et à une fin surnaturelle. Or, ce fait et cette tradition ne peuvent être et connus et transmis que par la société et par son enseignement.
Pour arriver à cette fin, l’homme a besoin de la force que donnent le milieu et l’éducation, l’exemple et l’entraînement mutuel; il a besoin pour son corps et pour son âme de l’aide et de la charité fraternelles. C’est dans la société avec ses semblables qu’il peut pratiquer la vertu et le dévouement qui s’imposent à lui pour remplir sa destinée.
N’est-il pas juste, enfin, que les hommes, enfants d’un même Dieu, s’unissent pour rendre à leur Père et à leur Maître les devoirs de religion qui lui sont dus?
La société, état voulu par la nature et par Dieu, n’est donc pas une œuvre purement humaine. Elle n’est pas née d’une libre convention, comme le voudrait Jean-Jacques Rousseau dans son Contrat social.
Supposez cette origine à la société, pourquoi ce contrat lierait-il la génération future? Ce qu’ont fait les uns, d’autres pourront le défaire et saper un édifice qui repose sur des principes de convention. C’est la porte ouverte aux extravagances sociales, à l’anarchie.
La part de l’homme dans l’organisation sociale, c’est la réalisation de cet organisme qui lui est nécessaire, c’est la détermination du sujet qui exercera ce pouvoir dont les droits et les devoirs sont tracés par Dieu et par la nature.
Une conséquence opposée de l’erreur de Rousseau, c’est la tyrannie.
Si la société n’a d’autre principe qu’un libre contrat, l’État, une fois constitué, est la seule source du droit : il ne reconnaît aucun droit antérieur ou supérieur au sien. L’individu ne peut lui opposer ni sa conscience, ni sa destinée céleste.
La famille n’a d’autre loi et d’autre constitution que celle qu’elle reçoit de l’État. La religion n’a point de droit divin. Ce qu’il plaît à l’État d’ordonner, cela est le droit. Dès lors, l’arbitraire sanctionné par le nombre, soutenu par la force, voilà la loi.
On rejeta la croyance traditionnelle à une déchéance de la nature humaine ; on ferma les yeux au fait patent de son inclination plus grande au mal qu’au bien, on proclama l’homme capable, par ses propres forces, d’arriver à la vertu totale.
Inutile donc la morale chrétienne et son ensemble de pratiques religieuses, force et sauvegarde contre les passions! Puéril l’arsenal des menaces contre le vice et des récompenses pour la vertu!
« Voulez-vous fermer les bagnes ? Ouvrez des écoles ! » (Victor Hugo). « L’expérience prouve, dit tristement Monsieur Francis Charmes, que l’instruction ne suffit pas… ». N’avait-on pas l’expérience de six mille ans et la tradition religieuse de l’humanité pour confirmer la doctrine de l’Église ?
Si l’homme peut et doit remplir tout son devoir, ce n’est qu’en luttant toute sa vie, et ce n’est pas par ses seules forces, mais en demandant à la grâce divine l’aliment et le secours.
C’est l’homme tel qu’il est, avec cette propension au mal, que l’État doit gouverner. Croire et agir autrement, c’est l’utopie avec ses mécomptes et ses désastres.
La société est destinée à vivre sous la direction d’un pouvoir central, l’État. Celui-ci a droit au respect, à l’obéissance.
L’État doit à l’individu, à la famille, aux groupements divers consacrés par l’histoire et l’expérience, une protection respectueuse et efficace, une sauvegarde. Ce n’est pas de lui qu’ils tiennent leur existence ou leurs lois essentielles.
L’État ne doit pas se substituer à eux, en les traitants comme ses créatures, mais il doit les coordonner en un corps organisé, assurer leur intérêt propre et les faire concourir au bien commun.
L’État ne peut rien contre les droits essentiels de l’individu et de la famille.
Cette notion de l’État suppose la soumission de l’homme et du pouvoir à Dieu. Elle a pour principe la dépendance de l’homme à l’égard de son Créateur.
L’État a une seconde fonction, qui est de travailler d’une manière active et intelligente au bien de ses sujets par une double action: suppléer à ce qui ne peut être fait par les particuliers, et, en ce qu’ils peuvent faire, les aider à faire mieux et à progresser.
« Si quid deest supplere, dit saint Thomas, si quid melius fieri potest, studet perficere ».
Si, à l’individu, à la famille, à l’État, on ajoute les groupements professionnels, religieux, scientifiques, on reconnaîtra que cet ensemble n’est pas un mécanisme, mais un organisme, où chaque organe a son activité propre et sa fonction.
Individus, familles, professions, groupements divers, sont autant d’organes vivants et autonomes.
Sous la direction de l’État, leur activité spéciale profite aux organes voisins et au corps tout entier.
Mais là, comme dans la famille, la hiérarchie est une loi fondamentale, d’où une certaine inégalité entre les membres.
Le père, la mère, l’enfant, qui ont une égale dignité devant Dieu et devant la justice éternelle, ont un rang distinct et des fonctions différentes. Ainsi les citoyens, égaux devant la loi éternelle, doivent occuper dans l’échelle sociale des positions plus ou moins hautes.
Il y aura toujours entre les hommes des inégalités morales et des inégalités physiques; quoi qu’on puisse tenter, le nivellement matériel serait toujours incomplet. Mais l’égalité sociale doit se rétablir par des échanges naturels et ordonnés, conformément aux règles du droit et de la charité, échanges qui relient les grands aux petits et font des uns et des autres un tout complet.
C’est par des équivalents moraux et religieux, dont les avantages s’étendent bien au delà de la terre, que la société peut réaliser une égalité idéale.
La misère, sans compensation, sans consolation, sans appui, sans biens moraux qui servent de dédommagement, voilà ce que la société a pour but d’empêcher. Quant à la pauvreté simplement dite, c’est-à-dire la participation plus ou moins défavorable aux biens extérieurs, prétendre la supprimer, c’est se donner un témoignage de pauvreté d’esprit et faire un voyage aux pays des utopies.
Les principes de la saine philosophie, que découvre la raison, fournissent la conception juste et rationnelle de l’État. Mais à ces principes naturels, l’Évangile est venu ajouter une conception plus claire et plus féconde.
Les hommes, éclairés par le christianisme, connaissent mieux leur dignité, leurs droits, ils ont davantage soif de justice et de liberté; ils ont aussi un plus grand besoin d’honneur et de vertu. L’idéal des chrétiens est à la fois plus clair et plus élevé. Aussi ne sont-ils plus gouvernables par les seuls moyens qui ont pu suffire sous le paganisme. À l’état d’âme nouveau créé par l’Évangile, il faut appliquer les principes nouveaux.
Pour l’État, comme pour la famille, comme pour l’individu, il y a un droit chrétien. C’est ce droit chrétien que Léon XIII a proclamé dans l’encyclique Immortale Dei, sur la constitution chrétienne des États. Elle doit être présente à l’esprit de tous les hommes qui ont à cœur de rétablir sur ses vraies bases une société ébranlée.
La nature de l’homme et sa destinée, les intérêts de la famille et ceux de l’État sont tels qu’il n’est pas possible de les séparer de l’idée de Dieu ou de la religion. Son oubli entraîne tous les désordres ; elle est nécessaire à la prospérité même matérielle de la vie présente. Par la religion, la vie individuelle et la vie sociale s’orientent dans leur vrai sens, c’est-à-dire vers Dieu.
L’intervention divine dans la mission de Jésus Christ, dans l’incarnation du Fils de Dieu, a introduit dans le monde un élément surnaturel dont le peuple chrétien ne peut pas faire abstraction. De la religion découlent sur l’humanité des énergies divines toutes pleines des plus grands bienfaits pour les familles et pour les peuples.
La société, pour atteindre sa perfection, a besoin de liberté, de justice et de dévouement, alors que les passions humaines sont toujours prêtes à enfanter l’égoïsme, l’injustice et le despotisme. Seule, la religion a rendu aux hommes la plénitude de liberté ; seule, elle assure dans les relations publiques et privées les bienfaits de la justice ; seule, elle inspire au cœur humain les dévouements continus et les héroïsmes cachés, même quand il n’y a aucun espoir de récompense humaine.
Le rang de la religion dans la société doit être celui de l’organe principal et non celui d’un organe secondaire.
Par l’autorité du Christ, la religion a revêtu dans l’Église les formes d’une société parfaite, elle en a reçu les droits supérieurs à tous les pouvoirs humains. C’est donc l’Église catholique qui, pour la durée des siècles, représente et incarne pour ainsi dire le rôle de la religion et de ses droits.
Veut-on voir, en retour, quel rôle immense et bienfaisant est celui de l’Église? Qu’on relise la première partie de l’encyclique sur la condition des ouvriers.
L’association est de droit naturel. C’est ce qu’enseigne magistralement notre encyclique avec preuves et explications irréfutables :
« ... De ce que les sociétés privées n’ont d’existence qu’au sein de la société civile, dont elles sont comme autant de parties, il ne suit pas, à ne parler qu’en général et à ne considérer que leur nature, qu’il soit au pouvoir de l’État de leur dénier l’existence. Le droit à l’existence leur a été octroyé par la nature elle-même, et la société civile a été instituée pour protéger le droit naturel, non pour l’anéantir ».
Les lois les plus funestes peut-être qu’ait léguées la Révolution à la France sont celles qui suppriment ou entravent la liberté de s’associer. Ainsi la multitude, désagrégée, pulvérisée, a été livrée à la puissance énorme de l’État sans contrepoids.
Cependant il est bon, il est nécessaire que, pour gérer leurs affaires communes, les hommes s’unissent, mettent en commun leurs forces intellectuelles, morales, aussi bien que pécuniaires.
Amortie, contrebalancée par des groupes organisés, la puissance centrale n’en remplit que mieux sa mission, protégée elle-même contre ses tendances envahissantes.
La multitude souffre de l’individualisme, de l’isolement. Mais le peuple français, dans sa masse, ne connaît pas ou ne goûte pas le remède, il a bien peu l’esprit d’association. Si cet esprit se développe dans les centres industriels, combien il est défectueux !
L’ouvrier d’usine connaît la grève, il ne connaît guère l’association vraie, permanente, réfléchie, sage et féconde. La population agricole a besoin qu’on fasse son éducation sur ce point.
Ce défaut d’esprit collectif vient sans doute de l’égoïsme humain; mais le sophisme, répandu par les philosophes du siècle dernier, a faussé les idées et les sentiments. Il a été appuyé par les pouvoirs publics, qui ont tout fait pour désapprendre l’association au peuple.
C’est là, pour le peuple français, une cause incontestable d’infériorité.
Il faut rapprendre au peuple les moyens de s’associer. D’abord, il faut l’éclairer sur un point si grave de ses intérêts. Par des conférences, par le journal, par les livres, il faut rendre au peuple l’intelligence de l’association, lui en faire sentir les avantages et la nécessité.
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Puis, aussitôt que possible, user largement des libertés partielles concédées par la loi. Leur usage procurera de réels avantages au point de vue économique et moral; il réveillera mieux qu’aucune leçon l’esprit d’association. C’est enfin le meilleur moyen de conquérir la liberté complète qu’il faut réclamer.
Léon XIII nous appelle à restaurer pour le bien l’esprit d’association que tant d’autres exploitent pour le mal. Combien d’hommes énergiques travaillent à grouper le peuple en vue d’un but injuste et d’une cause impie ! Pourquoi ne verrait-on pas des chrétiens en plus grand nombre, avec plus d’énergie encore, convier les foules à s’unir pour leurs intérêts légitimes ?
Source : Le Manuel Social Chrétien – Léon Dehon – 1895
Edifiant.