Accéder à la boutique

La Grande Loge Nationale Française victime d'une cyberattaque

La Grande Loge Nationale Française (GLNF), l'une des principales obédiences maçonniques de France, est actuellement la cible d'une cyberattaque menée par le groupe de hackers Lockbit. Cette attaque a été révélée le 26 juillet 2024.

Ces pirates informatiques, connus pour leurs attaques par rançongiciel, menacent de divulguer les données confidentielles de l'organisation si une rançon n'est pas versée avant le 4 août. La GLNF, qui compte environ 29 000 membres, se retrouve confrontée à un dilemme : céder au chantage ou risquer la divulgation d'informations sensibles sur ses adhérents et ses activités.

Les enjeux d'une fuite de données maçonniques

L'appartenance à la franc-maçonnerie est souvent gardée secrète par ses membres. Une divulgation massive pourrait avoir des répercussions importantes sur leur vie privée et professionnelle. De plus, les données détenues par une organisation maçonnique sont particulièrement sensibles, pouvant inclure des détails sur les rituels, les membres et leurs activités. Cette attaque soulève également des questions sur les liens entre la franc-maçonnerie et le monde politique. La GLNF, comme d'autres obédiences, entretient des relations étroites avec les milieux politiques. Une fuite de données pourrait révéler l'étendue de ces connexions, alimentant les débats sur l'influence de la franc-maçonnerie dans la société française.

Il est important de rappeler que l'Église catholique a toujours mis en garde contre la franc-maçonnerie. Le pape Léon XIII, dans son encyclique "Humanum Genus" (1884), qualifiait la franc-maçonnerie de "secte" opposée aux valeurs chrétiennes.

"Le but fondamental et l'esprit de la secte maçonnique avaient été mis en pleine lumière par la manifestation évidente de ses agissements, la connaissance de ses principes, l'exposition de ses règles, de ses rites et de leurs commentaires auxquels, plus d'une fois, s'étaient ajoutés les témoignages de ses propres adeptes. En présence de ces faits, il était tout simple que ce Siège apostolique dénonçât publiquement la secte des francs-maçons comme une association criminelle, non moins pernicieuse aux intérêts du christianisme qu'à ceux de la société civile. Il édicta donc contre elle les peines les plus graves dont l'Eglise a coutume de frapper les coupables et interdit de s'y affilier."

Il appelait les catholiques à s'unir pour contrer son influence. Cette cyberattaque, bien que regrettable sur le plan éthique, pourrait paradoxalement servir la vérité en mettant au jour les activités d'une organisation qui opère traditionnellement dans l'ombre. Elle pourrait permettre aux citoyens de mieux comprendre l'influence réelle de la franc-maçonnerie sur la vie politique et sociale de notre pays.

À lire aussi | L'arrivée des premiers francs-maçons en France, d'Irlande et d'Écosse

Cet incident souligne la nécessité d'une plus grande transparence de la part des organisations influentes dans notre société. Nous sommes appelés à rechercher la vérité et à promouvoir une société fondée sur des valeurs chrétiennes authentiques. Plutôt que de céder au chantage, la GLNF pourrait saisir cette opportunité pour faire preuve de transparence et clarifier son rôle dans la société française.

Une telle démarche serait bénéfique pour le débat démocratique et permettrait aux citoyens de faire des choix éclairés. En ces temps troublés, rappelons-nous les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ :

"La vérité vous rendra libres" (Jean 8:32).

Que cette épreuve soit l'occasion pour notre société de se tourner vers la lumière de la vérité et les valeurs éternelles de l'Évangile.

Napo
Napo

💻Administrateur ▪️
✝ Catholique Légitimiste et Social ▪️
✝ Diocèse de Léon 〓〓 ▪️
✝ Adepte de la pensée Déhonienne ▪️
🔗 Liens : https://linkr.bio/lecatho

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Le secret est constitutif de la FM! Lui demander la transparence, c'est comme demander à un alcoolique de rester sobre, à un drogué de renoncer à la came!