Le Nicaragua exile sept prêtres supplémentaires
La situation des prêtres catholiques au Nicaragua continue de susciter l'inquiétude au sein de la communauté internationale. Récemment, sept prêtres ont quitté le pays pour rejoindre le Vatican, un événement qui met en lumière la persécution religieuse sous le régime de Daniel Ortega.
Rosario Murillo, épouse du dictateur et vice-présidente du Nicaragua, a annoncé leur départ sans fournir de détails supplémentaires. Cette annonce a été diffusée par les médias pro-gouvernementaux, soulignant la nature contrôlée de l'information dans le pays.
Depuis le 26 juillet, neuf prêtres avaient été détenus dans les diocèses de Matagalpa, Estelí et Juigalpa, avant d'être transférés au Séminaire Interdiocésain de Notre-Dame de Fatima à Managua. Parmi eux, les prêtres Ulises Vega Matamoros, Edgar Sacasa Sierra, Víctor Godoy, Jairo Pravia Flores, Marlon Velásquez, Jarvin Torrez, et Raúl Villegas de Matagalpa, ainsi que Fray Silvio Romero de Juigalpa et Frutos Constantino Valle Salmerón d'Estelí.
Selon le journal nicaraguayen Mosaico, sept de ces prêtres ont été envoyés à Rome le 7 août.
Le Vatican a confirmé l'arrivée des prêtres Víctor Godoy, Jairo Pravia, Silvio Romero, Edgar Sacasa, Harvin Torres, Ulises Vega, et Marlon Velázquez à Rome. Ce groupe représente la cinquième vague de prêtres exilés du Nicaragua, une tendance qui a commencé en octobre 2022 avec des exils vers les États-Unis et Rome.
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Cette persécution religieuse s'inscrit dans un contexte de répression plus large contre l'Église catholique au Nicaragua, illustrée par l'emprisonnement de l'évêque Rolando Álvarez, critique du régime, qui a été condamné à 26 ans de prison avant d'être exilé à Rome. Cette situation soulève des questions sur la liberté religieuse et les droits de l'homme dans le pays.
Il est extrêmement alarmant d'observer la persécution des serviteurs de Dieu pour leur foi et leur dévouement à la vérité. L'Église catholique prône la dignité de chaque personne et la liberté de conscience, des valeurs qui paraissent violées au Nicaragua. Cette situation oppressante met en relief le besoin crucial de solidarité internationale et de prières pour nos frères et sœurs souffrant de persécution.