Depuis l’été, des rumeurs circulent à propos d’un document qui imposerait de nouvelles restrictions, voire des interdictions, relatives à la messe en latin. Cependant, un témoignage récent suggère que ce document n’a pas été signé par le Pape François.
Un document presque signé ?
Selon un confident du pape François, ce dernier aurait effectivement eu sur son bureau un texte visant à restreindre davantage la messe traditionnelle en latin. Cependant, après une conversation avec une personne de confiance, le Saint-Père aurait décidé de ne pas le signer. Cette révélation confirme que l’Église est passée très près d’une nouvelle étape dans les restrictions déjà imposées par Traditionis Custodes.
Rappelons qu’en 2021, ce motu proprio avait déjà limité considérablement l’usage du rite tridentin, provoquant incompréhensions et divisions au sein de nombreux fidèles. Cet été, des rumeurs ont circulé sur un nouveau document qui aurait encore davantage visé les prêtres diocésains célébrant la messe traditionnelle. Pourtant, au fil des mois, aucune annonce officielle n’a été faite, et les rumeurs semblaient s’essouffler.
L’intervention décisive d’un confident russe
C’est dans ce contexte que le journaliste Robert Moynihan, connu pour ses analyses vaticanes, a dévoilé une anecdote intéressante. Un ami de longue date du pape, un orthodoxe russe, aurait plaidé en faveur du maintien de la messe traditionnelle. Lors de leur échange, il aurait expliqué au Saint-Père combien cette liturgie attirait de jeunes catholiques sincères, désireux de se rapprocher du Christ à travers la beauté et la profondeur de la liturgie ancienne.
Ce confident aurait même comparé cet amour pour la messe traditionnelle aux « Vieux-croyants » orthodoxes russes du XVIIe siècle, qui s’étaient battus pour conserver leurs traditions liturgiques face aux réformes. Touché par cette réflexion, le pape François aurait déclaré :
« J’ai le texte sur mon bureau. On m’a demandé de le signer, mais grâce à ce que tu viens de me dire, je ne le signerai pas. »
Malgré les tentatives pour limiter la messe traditionnelle, celle-ci continue de prospérer. Les séminaires liés à ces communautés enregistrent des chiffres impressionnants :
- La Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) compte près de 200 séminaristes dans ses deux séminaires.
- L’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre (ICRSP) enregistre 108 séminaristes.
- L’Institut du Bon Pasteur, plus récent, regroupe 44 séminaristes.
- La Fraternité Saint-Pie X (FSSPX), bien que controversée, continue d’attirer des vocations avec plus de 250 séminaristes dans ses quatre séminaires.
Ces chiffres montrent que là où la messe traditionnelle est permise, elle attire les vocations et nourrit la foi des fidèles.
Cependant, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme. Des responsables de la Congrégation pour le Culte Divin auraient exprimé leur désarroi face à la popularité croissante de la messe traditionnelle, allant jusqu’à qualifier cela de problème. Cette opposition, soulignée par le cardinal Gerhard Müller, reflète une tension profonde entre deux visions de l’Église : une Église attachée à la Tradition et une Église en quête de réformes.
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C’est une excellente nouvelle pour l’unité de l’Eglise
Il ne faut pas faire l’amalgame entre ceux qui aiment la messe st pie V et les sedevacantistes, hérésie à combattre ce que font courageusement de nombreux prêtres notamment l’abbé Olivier Horowitz
Je loue le Saint Père pour sa sagesse