La 54e Assemblée générale de l’Organisation des États Américains (OEA), qui s’est déroulée du 26 au 28 juin au Paraguay, a été le théâtre d’un affrontement crucial entre les défenseurs des valeurs chrétiennes traditionnelles et les promoteurs de l’idéologie du genre et de l’avortement.
Ce sommet a mis en lumière la détermination de plusieurs nations catholiques à préserver l’intégrité de la famille et la sacralité de la vie humaine face aux pressions croissantes des lobbies progressistes. La plateforme numérique Actívate (Soyez actifs), qui représente plus de 20 organisations de la société civile, a assisté à cette assemblée et a partagé ses conclusions avec ACI Prensa.
Selon l’organisation, de nombreux pays participants ont subi des pressions pour adopter « un programme anti-vie« , qui comprenait l’allocation de ressources pour promouvoir « l’avortement, la pilule du lendemain, et l’élimination de leur classification dans le code pénal.«
Une opposition ferme à l’agenda progressiste
Les délégations du Mexique, du Salvador et du Paraguay se sont distinguées par leur résistance courageuse aux tentatives d’imposer un régime progressiste et aux prétendus droits reproductifs, ainsi qu’à l’inclusion de termes tels que « identité de genre » et « orientation sexuelle », considérés comme une menace directe à l’ordre naturel établi par Dieu.
Le représentant du Paraguay, en particulier, a souligné l’importance cruciale de respecter la souveraineté de chaque État en matière d’éducation. Cette position reflète la préoccupation légitime des parents catholiques face à l’endoctrinement potentiel de leurs enfants par des idéologies contraires à la foi.
La défense inébranlable de la vie
La protection de la vie, de la conception à la mort naturelle, a été au cœur des débats. Des organisations pro-vie catholiques, ont joué un rôle essentiel en plaidant pour une reconnaissance sans équivoque du droit à la vie dans les documents de l’OEA. Ces groupes ont courageusement défendu la famille traditionnelle et se sont opposés avec vigueur à toute tentative de normaliser l’avortement, rappelant les enseignements intemporels de l’Église sur la sacralité de chaque vie humaine.
Un combat contre la culture de mort
Le débat a révélé un clivage profond entre les nations fidèles aux valeurs chrétiennes et celles qui cherchent à promouvoir un agenda contraire à la loi naturelle. Cette division reflète la lutte plus large entre la culture de vie, défendue par l’Église, et la culture de mort promue par les forces séculières.
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L’appel à la vigilance de l’Église
Face à ces défis sans précédent, l’Église catholique continue d’appeler les fidèles à la vigilance. Le Pape François, dans sa sagesse, a qualifié l’idéologie du genre de « très dangereuse », soulignant l’impératif de rester fidèle aux enseignements traditionnels sur la famille et la sexualité.
La présence providentielle d’organisations catholiques
La présence d’organisations catholiques telles que ACI Prensa et l’Alliance pour la défense de la liberté (ADF) a été providentielle. Ces groupes ont travaillé sans relâche pour informer et mobiliser les délégués, rappelant l’importance de défendre les valeurs chrétiennes dans l’arène internationale.