Suicide assisté, le comité consultatif national d’éthique a mis en ligne le 13 septembre ses « recommandations » consacré à la fin de vie dans un rapport de 63 pages.
Intitulé : « AVIS139 – Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité », l’organisme y détaille son enquête sur la manière de mourir en France, nous savons aussi que le gouvernement s’appuie très souvent sur lui pour ses futures décisions gouvernementales.
Bien entendu, et comme pour l’avortement, la recommandation signale que si le législateur venait à dépénaliser l’aide au meurtre, celle-ci devrait être ouverte aux « personnes majeures atteintes de maladies graves et incurables, provoquant des souffrances physiques ou psychiques réfractaires et dont le pronostic vital est engagé à moyen terme«
Au début donc, si cette mesure s’applique, elle sera limitée, mais s’étendra très rapidement quinquennat après quinquennat pour devenir anarchique.
Extrait de l’article du journal Lavie ;
Résultats : il considère qu’« il existe une voie pour une application éthique de l’aide active à mourir », le CCNE martelant toutefois dans la foulée qu’il « ne serait pas éthique d’envisager une évolution de la législation si les mesures de santé publique recommandées dans le domaine des soins palliatifs ne sont pas prises en compte ».
Pour arriver à ces considérations, le groupe de travail du CCNE a, pendant plus d’un an, interrogé près de 50 personnes. Des professionnels de santé : infirmière en soins palliatifs, médecin urgentiste, professeur de cancérologie, psychologue ; des représentants religieux : le président du conseil d’orientation à la Fondation de l’islam de France, l’archevêque de Rennes, le grand rabbin de France ; des associations favorables au « droit à mourir dans la dignité » ou opposées à la légalisation de l’euthanasie. De ces travaux est née une analyse qui met en avant l’équilibre à trouver entre « le devoir de solidarité envers les personnes les plus fragiles et le respect de l’autonomie de la personne ».
Première conclusion :
« Les lois sont insuffisamment connues et insuffisamment appliquées sur le territoire », s’indigne Alain Claeys, ancien député et rapporteur du texte, durant la conférence de presse. Quatre lois, votées durant les deux dernières décennies, forment le socle légal de la fin de vie en France.
La création des soins palliatifs en 1999 ; la loi Kouchner en 2002, qui établit les droits des malades et rend possible l’interruption des traitements ; la loi Leonetti en 2005, qui consacre le principe du refus de l’obstination déraisonnable ; enfin la loi Clayes-Leonetti en 2016, qui institue les directives anticipées, la personne de confiance et la sédation profonde et continue pour les personnes en souffrance, atteintes d’une maladie grave et incurable et dont le pronostic vital est engagé à court terme.
Malgré ces lois, 26 départements ne disposent toujours pas d’unités de soins palliatifs et trois présentent moins d’un lit en soins palliatifs pour 100 000 habitants.
En outre, « Les soins palliatifs et la sédation profonde et continue s’appliquent très difficilement dans les Ehpad, et encore moins à domicile », ajoute Alain Claeys.
Durant ses investigations, le CCNE a également observé que les avis sur la fin de vie ont largement évolué ces dernières années. En 2021, quatre lois sur ce sujet ont été proposées à l’Assemblée nationale. La même année, 93 % des Français se déclaraient favorables à l’euthanasie, selon un sondage de l’Ifop commandé par l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD).
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Une statistique écrasante qui illustre néanmoins, pour de nombreux observateurs, davantage une peur de souffrir qu’une véritable volonté de mettre un terme à son existence. « L’appréhension de la fin de vie suscite toujours de profondes interrogations ou inquiétudes chez nos concitoyens », peut-on lire dans l’avis du CCNE.
La satanique méthode du sondage largement majoritaire afin de légiféré le mal.