Les Pays-Bas autorisent le suicide des enfants à partir du primaire

Le gouvernement néerlandais a annoncé que le suicide (euthanasie) allait être étendu aux enfants en âge de fréquenter l’école primaire aux Pays-Bas.

Le ministre de la santé, Ernst Kuipers, a déclaré que les enfants âgés de cinq à douze ans pourraient recevoir des injections létales si « l’interruption de la vie est la seule option viable pour mettre fin aux souffrances désespérées et insupportables de l’enfant« .

Le pays autorise déjà le meurtre (euthanasie) des nouveau-nés gravement malades en vertu du tristement célèbre protocole de Groningue.

Selon le NLTimes, M. Kuipers a déclaré qu’il s’attendait à ce que la réglementation soit mise en œuvre dans le courant de l’année. Il a ajouté qu’il s’attendait également à ce que jusqu’à 10 enfants en âge d’aller à l’école primaire meurent par injection létale chaque année.

Le règlement exemptera les médecins de poursuites s’ils pratiquent une euthanasie d’enfant approuvée.

Un comité de révision et le ministère public examineront si la procédure a été menée avec la diligence requise, ce qui signifie que le contrôle n’interviendra qu’après que l’enfant a été tué par son médecin.

Les Pays-Bas ont enregistré un nombre record de décès par euthanasie en 2022.

Un total de 8 720 décès déclarés – dont 288 de patients atteints de démence – représente une augmentation de 14 % par rapport aux décès dus à l’euthanasie en 2021.

Cela signifie que 5,1 % de tous les décès aux Pays-Bas sont dus à l’euthanasie.

La Belgique autorise aussi l’euthanasie des enfants et le Canada prévoit une législation similaire pour permettre aux jeunes d’être tués par leur médecin.

Le Parlement canadien a également approuvé l’euthanasie pour les personnes souffrant d’une maladie mentale incurable, mais a retardé l’extension du programme d’aide médicale à mourir jusqu’en 2024 en raison d’une réaction négative de l’opinion publique.

Dans le magazine en ligne Psyche, le Dr Marie Nicolini, psychiatre et éthicienne belge, a déclaré que rien ne pouvait justifier le meurtre de personnes souffrant de maladies mentales.

« Lors d’un examen approfondi de la recherche scientifique sur la curabilité de la dépression, mes collègues et moi-même avons constaté qu’il n’existe pas de norme objective d’incurabilité à laquelle les cliniciens pourraient se référer« , écrit-elle.

Le terme couramment utilisé de « dépression résistante au traitement » signifie généralement qu’un patient a subi deux essais infructueux avec des antidépresseurs ; ce n’est pas un synonyme d' »incurable« .

Elle a ajouté : « La précision de la prédiction est, au mieux, au niveau du hasard – comme si on jouait à pile ou face« .

Le Dr Nicolini a également déclaré qu’il y avait une « constatation constante que parmi les personnes recevant l’euthanasie pour des troubles mentaux, 69 à 77 % sont des femmes« .

« Dans l’étude menée par mon équipe sur les cas d’euthanasie psychiatrique aux Pays-Bas, 36 % d’entre eux avaient des antécédents d’abus sexuels graves ou d’autres types d’abus.

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Lorsqu’il existe des preuves qu’une politique, en particulier une politique qui implique de mettre fin à des vies, peut refléter ou aggraver des inégalités préexistantes, cela devrait nous faire réfléchir« .

Source : Cet article a été publié originellement par CatholicHerald (Lien de l’article).