Vous trouverez quelques prophéties concernant le Grand Monarque qui doit venir en France et sauver l’Église de Notre-Seigneur, mais aussi la France et l’Europe afin que, de nouveau nous soyons des catholiques.
Introduction
Dieu prodiguait particulièrement ses enseignements au pays qu’il s’était choisi dans les desseins de son impénétrable sagesse ; mais il ne refusait pas néanmoins quelques rayons de la lumière prophétique aux nations païennes, quoiqu’elles fussent plongées dans les ténèbres de l’erreur, et il ne permit pas qu’elles fussent entièrement privées des consolations qu’elle apporte avec elle.
Près de mille ans avant que Romulus et Rémus eussent fondé la cité qui devait un jour conquérir le monde, Moïse avait annoncé aux fils d’Israël que ces fiers conquérants prendraient un jour d’assaut leur ville sainte, et que, durant les horreurs d’un siège des plus terribles dont l’histoire ait enregistré le souvenir, une mère dévorerait son propre fils.
Si nous traversons l’Océan pour recueillir les traces des prophéties dans l’ancien monde, nous entendons Robertson qui nous dit :
« Si l’on en croit les premiers historiens espagnols et les plus estimés, il y avait parmi les Américains une opinion presque universelle que quelque grande calamité les menaçait et leur serait apportée par une race de conquérants redoutables venant des régions de l’Est pour dévaster leur contrée (Roberston : Histoire de l’Amérique ).»
Ainsi les nations de tous les temps et de tous les âges, les plus civilisées comme les plus barbares, prouvent, par leur consentement unanime, qu’à toutes les époques solennelles la Divinité a daigné soulever pour l’humanité les voiles de l’avenir; et cette unanimité témoigne que c’est là une vérité qu’il est
impossible de révoquer en doute.
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En présence des événements extraordinaires qui depuis plus de deux cents ans bouleversent l’Europe, quel est celui qui n’ait eu la curiosité d’ouvrir un livre de prophéties, ou de prêter une oreille plus ou moins attentive aux paroles d’approbation ou de critique qui ont cours dans la société au sujet de ces matières intéressantes ?
Elles renferment plus d’un mystère, et abondent, sans qu’on paraisse s’en douter, en enseignements remplis d’éloquence et d’actualité. Et pourtant qu’il est rare de trouver la vérité au milieu des fluctuations de l’opinion dans le monde, dont le principal caractère est d’être insouciant et léger ! Combien il est difficile d’avoir la bonne fortune de rencontrer un homme qui parle sur ces sujets obscurs et élevés le langage de la sagesse !
La Harpe, proscrit le 18 fructidor, répétait au fond de sa retraite la célèbre prophétie de Cazotte, dont il avait l’accomplissement terrible sous les yeux, et qu’il nous a conservée dans ses ouvrages.
« De nos jours, dit Joseph de Maistre, la Révolution française a fourni un exemple des plus frappants de cet esprit prophétique qui annonce constamment les grandes catastrophes. Depuis l’épître dédicatoire de Nostradamus au Roi de France, qui appartient au XVIe siècle, jusqu’au fameux sermon du P. Beauregard ; depuis les vers d’un anonyme, destinés au frontispice de Sainte-Geneviève, jusqu’à la chanson de M. de Lisle, je ne crois pas qu’il y ait eu de grands événements annoncés aussi clairement et de tant de côtés.
Cette révolution qui fait à la religion la guerre la plus fatale et la plus perfide qui ait jamais été déclarée à la vérité ; ces principes dissolvants qui empoisonnement la doctrine et se sont répandus à longs flots par la liberté de la presse, par les mauvais livres et par l’enseignement universitaire qui étouffe et corrompt les intelligences à leur berceau ; les coups de la justice vengeresse ; le miracle que Dieu va daigner opérer en nous envoyant une ère de restauration et de résurrection générales après des désastres aussi inouïs, après des ruines aussi colossales ; le lys qui reparaîtra en même temps pour réunir en un seul corps les membres épars de cette France toute couverte du sang de ses propres enfants ; nous jugerons tout cela comme le spectateur qui, du haut d’une montagne élevée d’où il découvre toute la plaine, embrasse dans leur ensemble toutes les péripéties d’une bataille qui se livre à ses pieds, et ne perd aucun des principaux épisodes de cette émouvante tragédie.
Les Prophéties
Gardez en tête que chacune des prophéties ci-dessous sont des grâces de Notre Seigneur, mais en aucun cas cela rend le mystique infaillible et certaines prophéties sont issu d’apparition non reconnue par le Vatican, mais comme dit Saint Paul dans 1 Thessaloniciens 5 :
19 N’éteignez pas l’Esprit,
20 ne méprisez pas les prophéties,
21 mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ;
22 éloignez-vous de toute espèce de mal.
Vous allez pouvoir retrouver une grande prophétie abordant la France sur plusieurs années dont la venue du grand monarque, étudiée par Albert de Bec sur notre article La prophétie d’Orval par Albert de Bec 1871.
Le Vénérable Barthélémy Holzhauser, l’abbé souffrand, Marie Julie Jahenny et Marthe Robin sont les plus cités et les plus connus en France.
Vénérable Holzhauser :
Du sixième âge de l’Église, qui sera un âge de consolation, et qui commencera au Pontife saint et au Monarque puissant, et durera jusqu’à l’apparition de l’Antéchrist.
Cet âge sera un âge de consolation (consolativus), dans lequel Dieu consolera Son Église sainte de l’affliction et des grandes tribulations qu’elle aura endurées dans le cinquième âge. Toutes les nations seront rendues à l’unité de la Foi catholique. Le sacerdoce fleurira plus que jamais, et les hommes chercheront le royaume de Dieu et sa justice en toute sollicitude. Le Seigneur donnera à l’Église de bons pasteurs. Les hommes vivront en paix, chacun dans sa vigne et dans son champ. Cette paix leur sera accordée parce qu’ils se seront réconciliés avec Dieu même. Ils vivront à l’ombre des ailes du Monarque puissant et de ses successeurs. Nous trouvons le type de cet âge dans la sixième époque du monde, qui commença avec l’émancipation du peuple d’Israël, et la restauration du temple et de la ville de Jérusalem, et dura jusqu’à la venue de Jésus-Christ.
Car ce Monarque puissant, qui viendra comme envoyé de Dieu, détruira les républiques de fond en comble ; il soumettra tout à son pouvoir (sibi subjugabit omnia) et emploiera son zèle pour la vraie Église du Christ. Toutes les hérésies seront reléguées en enfer. L’empire des Turcs sera brisé, et ce Monarque régnera en Orient et en Occident. Toutes les nations viendront et adoreront le Seigneur leur Dieu dans la vraie foi catholique et romaine. Beaucoup de saints et de docteurs fleuriront sur la terre. Les hommes aimeront le jugement et la justice. La paix régnera dans tout l’univers, parce que la puissance divine liera Satan pour plusieurs années, etc.; jusqu’à ce que vienne le fils de perdition, qui le déliera de nouveau, etc
L’Abbé Souffrand disait :
Dans ces temps [à partir de la seconde moitié du 19e siècle] et après une nouvelle république, vous verrez trois partis en France, deux mauvais et un bon (le parti socialiste et communiste et le parti de l’ordre). Les deux premiers feront beaucoup de mal dans Paris qui sera détruit, et dans le Nord et le Midi de la France.
Ensuite paraîtra le grand monarque qui sera un Lys, amené par le Pontife Saint et un prince du nord qui se convertira (alias, nouvellement converti) mais il viendra par le Midi de la France. La venue de ce grand Monarque sera très proche, lorsque le nombre des Légitimistes restés vraiment fidèles sera tellement petit qu’à vrai dire on les comptera. Un général, petit noble de la Loire-Inférieure, jouera un rôle important pour le rétablissement du grand Monarque ; il le ramènera.
Avant le grand Monarque, des malheurs doivent arriver. Le sang coulera par torrents, dans le Nord et le midi. L’ouest sera épargné à cause de sa foi. Mais le sang coulera tellement au nord et au midi, que je le vois couler comme la pluie dans un jour de grand orage, et je vois les chevaux ayant du sang jusqu’au sangles.
Il viendra un moment où l’on croira tout perdu. C’est alors que tout sera sauvé ; car entre le cri : « Tout est perdu » et « Tout est sauvé », il n’y aura pour ainsi dire pas d’intervalle – le temps de virer une galette.
Les puissances étrangères s’armeront, marcheront contre la France. La Russie viendra abreuver ses chevaux dans le Rhin, mais ils ne le passeront pas. Les généraux français déposeront les armes, dès que le grand monarque sera montré. Le grand Monarque est de la branche aînée des Bourbons [Cf. Notre Dame de tous les Peuples à Amsterdam, § 6.13.41] et il est issu de la branche d’un rameau coupé. Le grand Monarque fera des choses si extraordinaires que les plus incrédules seront forcés de reconnaître le doigt de Dieu. Ce monarque réformera tout, fera un Code nouveau, une nouvelle noblesse et tous ses actes seront si parfaits que tous les autres Souverains lui seront soumis. Il aura une magnifique puissance, il n’y aura plus pour ainsi dire que deux empires en Europe, l’empire d’Orient et l’Empire d’Occident.
Marie-Julie Jahenny dit :
Dieu cache celui qu’il choisira pour sauver l’Église et régner sur la France, pour soustraire le monde entier à la domination du démon dont le règne bat son plein présentement, et que Dieu laisse actuellement le maître. Marie-Julie ne peut rien préciser au sujet du Roi. Elle sait seulement qu’il sera de la race de Saint Louis, c’est tout. Celui que Dieu prendra sera d’une parfaite pureté ; il vivra en Dieu et pour Dieu.
Il sera complètement abandonné à la volonté de Dieu pour la protection de l’Église et le salut des âmes. Dieu le sortira à son heure. Son avènement a été montré à Marie-Julie et, cela, plusieurs fois. Elle sait qu’elle ne le verra pas sur la terre, mais elle le verra d’en haut.
Le Roi arrivait avec un tout petit cortège d’hommes animés, comme lui, de l’amour de Dieu et ne voulant rien autre chose que sa gloire. Mais ce petit cortège était précédé de l’Archange Saint Michel, ouvrant la marche se son épée flamboyante…Ils n’avaient, humainement, ni le nombre ni la force. Leur force était en Dieu…Mais, avant que n’arrive cet évènement, trois souverains doivent se produire, animés d’ambitions humaines, et ne connaissant que les moyens humains. Saint Michel les renversera successivement.
Sa vision du message de Jésus-Christ :
« Jamais, pauvre France, tu ne seras gouvernée par un autre que ce Roi de Mon choix. Je viendrai Moi-même au moment où il y aura le moins d’apparence d’espérance. Je Me placerai au milieu de la France ; J’appellerai tous Mes enfants autour de Mon Sacré-Cœur et Je donnerai au vainqueur de la France la bannière où est gravé Mon Sacré-Cœur.
Après cette terrible épreuve, J’abrégerai le temps des châtiments à cause de Mes victimes, à cause de Mon Sacré-Cœur et enfin pour donner plus vite le Roi choisi et élu par Mon Divin Cœur. Je peuplerai la terre de France de fleurs, c’est-à-dire de cœurs purs, généreux, repentants qui aimeront la Sainte Eglise, le Saint Père et le Roi. Je bénirai cette terre et Mon peuple échappé. Je donnerai à la France une génération nouvelle. Ils grandiront dans Ma grâce ; ils suivront sous le règne d’un Roi très pieux qui, par ses vertus, fera le bel ornement de la France. J’aime mieux que tu oublies d’autres révélations que celle-ci ; Il ne faut pas que Mon peuple soit surpris des châtiments promis ».
Marthe Robin disait en 1936 au Père Finet, puis pendant la guerre, puis dans les années 1970 :
La France est la fille aînée de l’Église. La France est la patrie privilégiée de la Sainte Vierge. La France est le berceau des Saints. La France doit être le temple des louanges de Dieu.
Ensuite elle disait :
La France tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu’elle se sera choisis. Elle aura le nez dans la poussière. Alors elle criera vers Dieu, et c’est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. Elle retrouvera sa mission de fille aînée de l’Eglise et enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier.
La prophétie de la mère du Bourg en 1852 (Demain p280) disait :
Voilà où nous en sommes : les châtiments du Seigneur vont tomber sur nous en diverses manières :
Des fléaux, des troubles, du sang versé ; il y aura dans notre France un renversement effroyable.
Cependant, ces jours seront abrégés en faveur des justes. Dieu élèvera sur le trône un roi modèle, un roi chrétien. Le fils de Saint Louis aimera la religion, la bonté, la justice. Le Seigneur lui donnera la lumière, la sagesse et la puissance. Lui-même l’a préparé depuis longtemps et l’a fait passer au creuset de l’épreuve et de la souffrance, mais il va le rappeler de l’exil. Lui, le Seigneur le prendra par la main et, au jour fixé, il le remplacera sur le trône. Sa destinée est réparer et de régénérer : alors la religion consolée refleurira, et tous les peuples béniront le règne du prince Dieudonné. Mais ensuite le mal rependra le dessus et durera plus ou moins jusqu’à la fin des temps.
Louis XVI, Le Roi Martyr, dans une apparition consignée dans le dossier constitué en vue de sa Cause de Canonisation disait :
Plusieurs se sont assis sur mon trône et y ont trouvé leur perte. Tout ce qui aura survécu s’assemblera un jour autour de la place où mon sang a coulé (la place de la Concorde à Paris) ; au milieu d’eux paraîtra celui qu’on croit mort à cause du vêtement et de la nuée qui le couvrent. C’est lui qui doit tenir mon sceptre en sa main ; il est l’aîné après moi.
Mgr Makarios, évêque du Liban, a publié en 1860 la prophétie suivante, répandue en Orient :
Les chrétiens se réuniront sur le Liban ; un grand roi de la fleur des lys viendra à leur secours et livrera bataille entre Alep et Jérusalem ; 84.000 musulmans seront anéantis et le sultan périra à Damas dans la mosquée où il se sera réfugié.
Marie Martel, voyante des apparitions de la Très Sainte Vierge Marie à Tilly-sur-Seulles reçoit ce message de la Vierge :
Oh, mes enfants, priez, priez, livrez-vous à la pénitence. Je ne puis plus retenir la justice divine. Priez pour le Saint-Père, son cœur est torturé. Priez pour le Roi. En ces jours vous vivez sous le règne du crime. Mais la France va régner par le Sacré-Cœur ; le Roi qui va venir portera dans ses armes les insignes de mon Divin Fils ». Dans une autre circonstance : « La république va tomber. C’est le règne de Satan. Priez pour le Roi qui va venir ».
Marie Martel ne connaît pas le nom du Roi, elle sait seulement que c’est la monarchie qui assurera le relèvement de la France dans une ère nouvelle, parce que la royauté en France est traditionnellement un régime chrétien. Elle reçoit souvent la consigne : « Prie Jeanne d’Arc » ».
Et encore de la Très Sainte Vierge :
Le triomphe viendra…mes enfants, priez, priez beaucoup…Il faut prier pour le futur Roi…et pour le souverain pontife…La république va tomber : c’est le règne de Satan ! …Un autre monde et un autre règne vont venir…
La prophétie de Flandres rapporte un certain nombre d’apparitions dont sera témoin un mystique flamand, Jules de Vuyst, entre 1933 et 1952 :
La Vierge lui demandera de prier pour un jeune roi qui lui sera montré d’abord, jeune et svelte, puis revêtu d’un uniforme de soldat avec des décorations rouges. Il apprendra plus tard qu’il s’agissait de l’ayant droit à la Couronne de France qui rentrerait dans son pays par Marseille [en correspondance avec la prophétie de l’Abbé Souffrand, en rappelant que Marseille est la première ville au monde consacrée au Sacré-Cœur de Jésus] lorsque le temps sera venu pour lui de monter sur le trône.
Et encore :
La Vierge Marie lui apparaîtra pour la première fois le long de la route un jour de pèlerinage. Elle lui annoncera qu’elle lui fera connaître des secrets : elle lui parlera de meurtres, de personnes bannies et de branches royales vraies et fausses.
En même temps, de l’autre côté de la route, il verra un enfant fuir avec une femme. La Vierge lui donnera le nom de cette femme qu’il oubliera. La Sainte Vierge ajoutera : Cette femme a fui avec l’enfant, elle est entourée d’anges et elle est éclairée par la divine Providence. Cet enfant était un enfant de roi qui était perdu et qui a été plusieurs fois sauvé dans sa vie par cette femme.
Plus tard de la descendance de cet enfant sortira un grand Roi qui viendra apporter le bonheur en France. Il vivra saintement et s’appellera lui-même le roi du Sacré-Cœur. Avant que ces évènements ne se produisent, la plus grande partie de la France sera dirigée contre lui et la plus petite partie se battra pour lui. Et il aura beaucoup de défenseurs en Flandres. L’Allemagne jettera beaucoup de pierres sur son chemin afin d’empêcher le rétablissement de la royauté en France. La Vierge, avec l’aide de la Providence divine, contrecarrera ces projets et rétablira le trône.
Orval :
Moult sages règlements appelleront la paix ; Dieu sera cru guerroyer avec lui, tant prudent et sage sera le rejeton de la Cap (128). Grâce au Père de la miséricorde ! la sainte Sion rechante dans les temples un seul Dieu grand. Moult brebis égarées s’en viendront boire au ruisseau vif ; trois princes et rois mettront bas le manteau de l’erreur et verront clair en la foi de Dieu ; un grand peuple de la mer reprendra vraie croyance en deux tierces parts.
Sœur Marie Angélique Millet en 1919 (prophéties pour la France p 81) disait :
L’Église pleure et la France ne la console pas. Je crois que la France va sauter comme une montagne sur une mine, mais pour, de montagne d’iniquité, devenir un édifice consacré à l’amour. C’est par le Grand Monarque que la France se donnera au Cœur de Jésus pour le consoler et le glorifier. C’est par le Grand Monarque que sera purgée la terre, rétabli le temps de Dieu, bâtie la nouvelle Jérusalem.
Sœur Marie du Christ-Roi disait en 1960 ( prophéties pour la France p 85) :
Il y aura un chef qui me représente, il y aura un roi qui sera mon image, une reine qui représente ma Divine Mère, il y aura les saints et les saintes, c’est-à-dire des époux et des épouses qui formeront la cour royale. J’ai établi sur mes ouvriers un chef : il faut qu’il soit vaillant afin que mes sujets n’aient pas faim et qu’ils soient soutenus par la tête et le cœur de ce chef. L’heure est venue, afin que le plus saint d’entre mes ministres soit le médecin de la divine charité et lui fasse honneur et réparation. Il faut que ma divine loi soit exercée rigoureusement ; elle est le but de ma venue.
Marie des Neiges Holgado en 1937 (prophéties pour la France p 83) disait :
Le Roi tant attendu fera son entrée en triomphe, plein de majesté et de gloire, en bénissant les survivants. Ils ne seront pas nombreux, parce que la plupart auront été entraînés par le torrent impétueux du communisme, qui disparaîtra, sans laisser la moindre trace, avant l’arrivée du Roi…Les lieux saints seront de nouveau conquis par de nombreux chrétiens, et c’est là que résidera un roi, mais il n’y restera que quelque temps.
Combien peu s’attendent aux grands évènements qui vont bientôt survenir : le règne de mon Cœur, le triomphe de ma Sainte Mère, la venue du Grand Monarque…C’est lui qui procurera le triomphe complet à l’Eglise par le retour à Rome du Grand Pontife. Comme le Grand Monarque, il appartiendra au dernier ordre religieux, les Apôtres des derniers temps.
Le règne de mon Cœur miséricordieux, le triomphe de ma très Sainte Mère, la venue du Grand Monarque, le retour du pasteur de l’Église au siège de sa mission, tout cela se réalisera par l’entremise de ma Mère. … le Pape qui ira en exil s’appellera Angélique parce qu’il sera gardé par les anges comme le Grand Roi, et il sera en union avec vous, mes bien-aimés. L’œuvre de ma Mère fera l’admiration du monde entier, parce qu’elle sera la lumière qui enverra les rayons de sa pure clarté aux élus qui seront en exil, à ceux que mon Père a destinés à accomplir la grande œuvre de l’Eglise.
Et le Grand Pontife verra l’étoile qui le guidera au port en assurant son triomphe. Car ils reviendront ensemble à Rome, et l’étoile le suivra ensuite en éclairant ses pas, jusqu’à ce qu’il rende le dernier soupir… L’on verra l’Eglise dans l’affliction. Mon Cœur penché sur elle l’encouragera à suivre celui qui sera méprisé parce qu’il est juste. Mais je l’aurai affiné dès le principe et le manteau de ma Mère le couvrira de son ombre parce qu’il sera Pastor Angelicus. Ses appels d’amour feront rentrer mon troupeau, nouvellement choisi, au bercail de mon Cœur. Tout cela se fera par l’entremise de ma Mère. Puis chacun de vous aura une mission à remplir et je serai avec tous.
Notre-Dame du Très Saint Rosaire à Kérizinen en 1948 (Kérizinen, messages du Christ et de la Sainte Vierge) attention cette apparition n’est pas reconnu par le Vatican, elle disait :
Il va y avoir une prochaine guerre lourde de conséquences. La France est appelée à être envahie et occupée par une armée russe et c’est là que l’Eglise et les bons souffriront persécution de la part des sans-Dieu. Mais que l’on prête enfin attention à mes demandes et Je vous préserverai de ces terribles ennemis, car Je descends pour vous épargner bien des peines, vous adoucir bien des maux. Je descends pour relever et sauver la France.
Dans quelque temps Je lui donnerai un grand Chef, un Roi. Elle connaîtra alors un tel redressement que son influence spirituelle sera prépondérante dans l’Univers. Mais Je descends surtout pour vos âmes, pour les pécheurs et c’est par la Bretagne, qui m’est restée le plus fidèle, que Je veux rechristianiser la France qui, revenue au Christ, revêtira un caractère tellement religieux qu’elle redeviendra lumière des peuples païens.
Quelques années après cette prochaine guerre vous en subirez une autre, mais après laquelle les fidèles serviteurs du Christ jouiront d’une douce et juste paix : ce sera le règne de Jésus par Mon Cœur Immaculé. Cependant, ces guerres peuvent être évitées si le monde repentant retournait à Dieu.
L’abbé de Fulde en 822 et ensuite archevêque de Mayence, disait :
“Nos principaux docteurs s’accordent pour annoncer que, vers la fin des temps, un des descendants du roi de France règnera sur tout l’empire romain, et qu’il sera le plus grand des rois de France et le dernier de sa race.”
Le moine Adson de Montier-en-Der répète cette tradition antique au Xe siècle :
C’est de la splendeur de ce règne et de la paix admirable qui fleurira durant son cours, quand le grand Monarque aura triomphé de la révolution et de l’impiété.
Saint Césaire, évêque d’Arles, dont les prédictions furent recueillies et fondues avec d’autres par Jean de Vatiguerro, qui introduisit plusieurs erreurs dans sa compilation (Liber mirabilis, édit. de 1524.) :
Il annonce qu’un prince captif dans sa jeunesse (juvenis captivatus) recouvrera la couronne du lys et étendra partout sa domination. En même temps il y aura un grand Pape très-saint et très-parfait en toute perfection, et il sera couronné par les saints anges. Ce Pape aura avec lui ce roi, homme très-vertueux, qui sera des restes du sang très-saint des fois des Français.
Sources :
Introduction – ( Albert de BEC ) Henri V – Le Grand Monarque
Prophéties pour la France
La Vierge Marie dans l’histoire de France
le Grand Pape et le Grand Roi
Demain
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