Le diocèse de Fréjus-Toulon appel à la générosité des fidèles pour financer la rénovation du sanctuaire de Cotignac, lieu de pèlerinage, qui attire jusqu’à 150 000 visiteurs chaque année.
Une « nécessité », selon les mots de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, qui appelle à la « générosité » de chacun pour « restaurer ce haut lieu de culture française chrétienne afin qu’il profite au plus grand nombre ». Ce sanctuaire consacré à la Sainte famille accueille en effet, hors période Covid, jusqu’à 150 000 pèlerins et touristes chaque année.
Pour recevoir ces fidèles, « il y avait urgence » à rénover, explique à La Croix le directeur du sanctuaire, Patrick Rocher. La première phase de travaux, presque achevée, portait sur la mise aux normes incendie et sanitaire des bâtiments, dans une zone propice aux feux de forêt de grande ampleur et l’agrandissement des sanitaires. C’est pour financer ce volet des rénovations que le diocèse fait appel aux dons, une première pour ce sanctuaire relativement peu connu.
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D’autres travaux seront lancés à partir de 2022, afin d’aménager une salle de réunion adaptée à l’affluence du site et de moderniser le magasin, qui date des années 1980. Le projet vise également à rénover la chapelle du monastère Saint-Joseph du Bessillon, qui accueille depuis février 2019 les religieuses d’une congrégation argentine, Mater Dei, remplaçant les bénédictines qui faisaient jusqu’alors vivre ce lieu de l’apparition de saint Joseph.
Enfin, un autel extérieur sera aménagé sur une esplanade pour accueillir jusqu’à 2 000 fidèles, dans le cadre de grands pèlerinages. Le coût total de ces rénovations est estimé à 4 millions d’euros, pour des travaux prévus sur trois à quatre années.
Situé dans l’arrière-pays de Toulon, ce sanctuaire discret a été construit sur les lieux de deux apparitions de membres de la Sainte Famille. Il est composé de deux sites, distants de 2,5 km et reliés par un chemin à travers la forêt : Notre-Dame-de-Grâces, bâti sur le lieu des apparitions mariales en 1519, et le monastère Saint-Joseph du Bessillon, sur la colline d’en face, où saint Joseph est apparu en 1660.